L’avocate qui veut faire le bien
Marie-Ève Buisson
2023-03-29 08:30:00
Dans ses nouvelles fonctions, cette avocate « entame une carrière consacrée à la résolution de différends agissant actuellement dans le cadre de disputes commerciales complexes, de litiges de construction et d'infrastructures, ainsi que dans des dossiers d'actions collectives », selon le cabinet.
« J’ai voulu rejoindre ce cabinet pour leur expertise particulière en litiges et en arbitrage international. J’apprécie énormément l’équipe avec laquelle je travaille puisque le travail d’équipe est toujours encouragé. Nous avons même des anciens juges qui sont toujours disponibles pour aider les jeunes avocats et les stagiaires. L’entraide est incroyable dans ce cabinet », explique l’avocate.
Avant de rejoindre Woods, Me Sari a été stagiaire chez Gingras Avocats, à la Cour Supérieure du Québec puis chez Roy & Charbonneau Avocats. Elle a également été auxiliaire d’enseignement pour le professeur Guillaume Lapierre à l’Université du Québec à Montréal (UQAM).
« Quand on est étudiant en droit on ne sait pas encore ce qu’on veut faire ou dans quel domaine on veut pratiquer. C’est lors de mon stage à la Cour Supérieure que j’ai compris que je voulais me spécialiser en litiges », ajoute-t-elle.
Durant ses études, celle-ci s’est impliquée à titre de bénévole pour les personnes âgées à l’Hôpital Mont-Sinaï. Elle s’est aussi impliquée dans différentes initiatives d’accès à la justice, dont la Clinique juridique de l’UQAM.
« Le bénévolat m’a beaucoup aidé à devenir l’avocate que je suis aujourd’hui. À l’université, on se concentre beaucoup sur la théorie sans nécessairement apprendre comment gérer nos relations avec les clients. Dans le bénévolat, on apprend à aider des personnes qui sont prises dans des situations problématiques. Ça peut nous aider à savoir comment agir lorsqu’on a des clients qui vivent des choses difficiles », mentionne-t-elle.
Ghazal Sari détient un baccalauréat en droit de l’Université du Québec à Montréal en plus d’un diplôme en common law de l’Université de Montréal.
Anonyme
il y a un anJ'aimerais lire un article sur un avocat situé à l'autre bout du spectre. Un équivalent, dans l'industrie droit, de ce que Martin Shkreli a été dans l'industrie pharmaceutique (où ce dernier a beaucoup de semblables).
YB
il y a un anIl y en a !
C'est toutefois controversé d'en parler, car ils n'ont pas le profil typique de l' "avocat-bisounours". De ce fait, il est d'autant plus controversé d'en parler, puisque plusieurs d'entre eux réussissent et n'ont absolument rien à envier aux "grands cabinets" de l'industrie, de telle sorte que de leur donner de l'exposition pourrait être susceptible de glorifier leurs styles et pratiques axés sur la haute performance et le profit à tout prix.
Bref, ils sont là, ils sont bons, mais la société ne les aime pas, à l'instar des riches et de ceux qui réussissent "big".
Me(e)
il y a un anOu un équivalent de Walter White ou Saul Goodman!
Mike
il y a un anPaie et il faut écrire un article sur toi sans problème!
Anonyme
il y a un anLe personnage de Saul Goodman ne s'est jamais attaqué à des gens sans défense. Il a même sauvé la vie de deux planchistes que Tuco Salamanca voulait tuer, en réussissant à leur négocier une peine moins radicale. Il a même fini avec panache, après avoir fait la démonstration de l'incompétence de l'avocat de la poursuite, et s'être repenti pour des faits qui lui ont valu plusieurs decennies de prison.