« Le côté social me manquait beaucoup »
Gabriel Poirier
2021-11-04 08:30:00
Joint par Droit-inc, elle admet après 20 mois de pandémie que le « côté social (lui) manquait beaucoup. »
« Je pense que j’avais besoin de support, d’un entourage, d’un milieu de travail – ce que je n’avais pas comme avocate-solo (...) Je pense que la pandémie y est aussi pour quelque chose. Comme avocate, j’ai commencé à moins sortir. Ce côté social me manquait beaucoup. C’est ce qui m’a incité à franchir le pas vers une collégialité de bureau. »
Celle qui se spécialise en droit de la famille a été approchée par Dunton Rainville, au moment même où elle songeait à apporter du changement dans son quotidien professionnel.
« Je n’avais aucune idée particulière. Ils m’ont approché, et ça correspondait. Les pièces du puzzle se plaçaient. Je crois beaucoup à ça, moi (rires). Les choses se placent dans la vie. Il faut juste être à l'affût des signes. J’étais rendu là, j’étais ouverte et les choses se sont placées. »
Se laisser désirer ? Pas vraiment
À Droit-inc, Me Beaulac confie qu’elle ne sait pas trop laisser désirer. Le chant des sirènes de Dunton était trop fort.
« Pas tant (rires). Ils m’ont approché. J’ai été un peu surprise, car je ne m’étais jamais posé la question de savoir si j’avais envie de travailler dans un grand bureau », explique-t-elle. C’est, à vrai dire, la perspective de travailler à l’antenne du cabinet à Saint-Jean-sur-Richelieu, qui l'a complètement séduite.
« Ça me fait vraiment plaisir (d’avoir joint Dunton Rainville, NDLR). Je me sens déjà bien reçu. C’est comme une famille. J’ai l’impression que tout le monde est très accueillant. Je crois que ça va m’amener beaucoup de support supplémentaire, ce que je n’avais pas en tant qu’avocate-solo. Ça va faire toute une différence dans ma pratique. »
Diplômée en droit de l’Université de Montréal, Me Beaulac a été admise au Barreau du Québec en 2000.
Anonyme
il y a 3 ans"Je pense que la pandémie y est aussi pour quelque chose."
"Bè sûr", comme la plupart des avocats solos.