Quitter les grands bureaux pour plus de flexibilité
Camille Laurin-Desjardins
2020-12-15 08:30:00
L’avocate confie avoir été attirée par le caractère « très humain » du bureau. Elle ajoute que la pratique du cabinet, qui se spécialise notamment en droit immobilier et en droit de la construction, s’harmonise bien avec sa pratique en droit des assurances.
Mais ce qui a incité le plus la Barreau 2006 à faire le saut, c’est la flexibilité qu’elle gagnait en quittant les cabinets nationaux.
« Une plus petite structure me permet d’être plus flexible pour mes clients », affirme Me Delli Quadri.
Évidemment, cette décision a été mûrement réfléchie, pour celle qui a commencé sa carrière chez Lavery, où elle est restée dix ans, avant de migrer vers Clyde & Co, puis vers Miller Thomson en 2016, où elle était associée.
« C’est un grand ''move''! avoue-t-elle. Je suis très habituée aux grands bureaux… mais les grands bureaux ont leurs limites. Après 15 ans d’expérience, j’en suis arrivée à un point dans ma carrière où la plateforme devient très importante… Et la plateforme était très attrayante chez Gascon. »
Travailler dans les grands bureaux a toujours été un objectif, depuis la course aux stages, se remémore celle qui a fait ses études en droit à l’Université de Montréal.
Pas pour le statut, précise-t-elle toutefois.
« Ça me donnait ce dont j’avais besoin pour apprendre comment être une bonne avocate : la formation, l’encadrement… Mais ça devient moins important, en vieillissant. »
Et dans les grands bureaux, où « on n’a pas cinq associés, on en a 300! », il y aussi beaucoup de conflits d’intérêts.
Chez Gascon, « je peux recruter qui je veux, quand je veux, bâtir mon équipe comme je veux », constate l’avocate, dont la pratique est axée sur les litiges civils et commerciaux concernant les assurances, ainsi que les actions collectives.
Chose certaine, ce n’est pas la pandémie qui lui a donné le temps de réfléchir à ce nouveau virage professionnel… Parce que contrairement à beaucoup de gens, l’avocate dont la pratique est axée sur les litiges civils et commerciaux concernant les assurances, ainsi que les actions collectives, est encore plus occupée qu’avant!
Et 2021 s’annonce tout aussi chargée, note l’avocate qui pratique au Québec et en Ontario.