Stikeman renforce par trois son équipe
Agnès Wojciechowicz
2012-10-16 15:00:00
S'ils arrivent en même temps, leurs parcours diffèrent quelque peu.
Ainsi, Isabelle Mercier-Dalphond a démarré sa carrière chez Cain Lamarre Casgrain Wells où elle agissait en litige, après son admission au Barreau du Québec en 2010.
Mais, elle décide de quitter le cabinet et de partir en direction de l'Université Duke aux États-Unis, pour y compléter une maitrise de droit.
"Je voulais étudier aux États-Unis car je voulais acquérir une pratique internationale et comme c'est le plus gros partenaire du Canada et que je voulais également étudier en anglais, je suis partie là-bas", explique-t-elle.
Là-Bas, tout se passe bien pour elle. Au point que le site de l'université lui consacre même un article. Elle décroche sa maitrise en 2012 et décide de passer l'examen au Barreau de New York, dont elle ne connaitra les résultats qu'en novembre prochain.
Malgré une maitrise complétée dans une université cotée et une carrière américaine qui se profile à l'horizon, elle décide de repartir au Québec.
"Je voulais rentrer chez moi, à Montréal, dit-elle. Et Sitkeman m'offrait l'opportunité de travailler sur des dossiers d'envergure nationale et internationale, en liaison avec le bureau de New York."
De ces premières journées, elle est très satisfaite : "c'est un très bon environnement de travail, de plus, les gens du groupe du litige ont un bon esprit d'équipe, c'est donc très agréable de travailler ici."
Cerise sur le gâteau ; elle s'est vue confier hier ses premiers dossiers "hyper intéressants". Et on l'inclut déjà dans les différentes équipes.
À l'avenir, elle espère notamment "développer le marché avec des clients américains", sa maitrise décrochée à Duke devrait d'ailleurs l'y aider. "C'est un atout et Sikeman Elliott est la plateforme parfaite donc c'est un choix idéal pour ma carrière", confie-t-elle.
Yury Smagorinsky a lui aussi fait un passage aux États-Unis avant de rejoindre Stikeman Elliott la semaine dernière. Il a en effet pratiqué pendant deux ans chez White & Case à New York en tant qu'avocat en litige.
Ce Barreau 2010 qui a étudié le droit à McGill et en est sorti diplômé avec grande distinction en 2009, est rentré au Québec il y a peu.
"Montréal, ma famille et mes amis me manquaient donc je voulais rentrer", explique l'avocat qui a passé sa jeunesse ici et qui se considère comme montréalais.
Pour lui aussi, tout se passe pour le mieux. "Ça se passe excellemment bien ; nous avons eu une formation la semaine dernière et j'ai commencé à recevoir des dossiers, précise-t-il. Je commence à être occupé. Les gens sont vraiment supers ici et je suis vraiment content d'être là."
D'autant que, selon lui, on peut très rapidement être impliqué à un niveau plus élevé dans le cadre de dossiers. "On a plus de responsabilités, plus vite."
Il est donc "ravi d'avoir changé et de revenir chez (lui)." Il espère identifier ultérieurement les domaines de pratique qui l'intéressent le plus.
"J'espère trouver ma niche en litige et devenir un très bon avocat plaideur, et je crois que je suis dans un très bon environnement pour y arriver", résume-t-il.
Quant à Pierre Fournier-Simard, s'il intègre comme ses deux collègues, le bureau de Montréal, c'est une autre équipe qu'il rejoint comme avocat : celle du droit des sociétés.
Admis au Barreau cette année, il avait été embauché par Osler en août dernier. Il avait rejoint le groupe spécialisé en litige.
Diplômé en droit de Laval en 2011, cet ex-président de l'AED de l'Université Laval (mandat 2010-2011) a reçu la Bourse de Leadership McCarthy Tétrault ainsi que le Prix Grand Maillet 2011 décerné par son université.
Il a également présidé la section étudiante de l’Association du Barreau Canadien pour le Québec. Avant de rejoindre Osler, il a été stagiaire juridique auprès du Tribunal Pénal International pour le Rwanda, a aussi été le cofondateur d'une petite entreprise avant d'entreprendre ses études de droit.