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Un nouveau boss pour Norton Rose!

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Marie-Ève Buisson

2025-01-20 15:00:32

Christian Roy. Source : Norton Rose Fulbright
Christian Roy. Source : Norton Rose Fulbright
Norton Rose a un nouveau patron à Québec. Il s’est confié à Droit-Inc.

Norton Rose Fulbright a un nouvel associé directeur pour son bureau situé à Québec depuis le 1ier janvier 2025. Il s’agit de Me Christian Roy, un avocat spécialisé en insolvabilité et en restructuration d”entreprise.

Avec presque 25 d’expérience au sein du cabinet, Me Roy se dit prêt à affronter les nouveaux défis qui s'offrent à lui.

Droit-Inc a jasé avec lui afin de mieux connaître ce qui l’a poussé à accepter ce poste.

Comment vous vous sentez après avoir été nommé associé directeur du bureau de Québec?

Je commencerais par exprimer ma fierté d'avoir obtenu la confiance non seulement de mes associés, mais également de l'ensemble du bureau. Un deuxième sentiment qui m'habite est l'humilité, car pour moi, ce poste représente avant tout une responsabilité : celle d’être au service de mes collègues.

Mon rôle consiste à préserver ce que nous avons construit, à entretenir l’atmosphère positive qui règne au bureau et à veiller à ce que mes collègues disposent de tout ce dont ils ont besoin pour exceller au quotidien.

Comment avez-vous eu ce poste?

Ce n’est pas quelque chose qui s’est fait à la dernière minute. Nous avons tranquillement prévu cette transition avec ma prédécesseure Olga Farman. Ça m’a permis de bien me préparer pour mon nouveau poste.

Pourquoi avez-vous accepté ce nouveau rôle?

J’ai été chef du groupe litige pendant un peu plus de 10 ans. C’est une expérience que j’ai adoré. Pour moi, être associé directeur c'est comme une continuité des responsabilités que j’avais en tant que chef d’un groupe de pratique.

Est-ce que vous convoitiez ce poste depuis longtemps?

Non pas du tout. Ma profession est d’abord et avant tout avocat. J’adore pratiquer le droit et je vais continuer à le faire. Cette profession est ce qui me motive au quotidien. Lorsque j’ai pris les rênes du groupe de litige, j’ai rapidement aimé ça. Toutefois, devenir associé directeur n’était pas un objectif en soi.

Quels sont les défis qui se présentent à vous maintenant que vous êtes associé directeur?

Le premier défi est de maintenir l’atmosphère de travail qui existe actuellement. Je cherche des personnes gentilles. Ça a l'air simpliste, mais c’est un qualificatif que j’utilise souvent et qui est important. Ça nous permet d’éviter des chicanes et les clans et de faciliter le travail d’équipe. Mes collègues et moi souhaitons éviter tout comportement toxique dans l’équipe pour avoir un environnement de travail sain.

L’autre défi est de continuer à servir nos clients comme on le fait. C’est un défi collectif qui nous oblige à avoir une certaine expertise pour être prêt aux changements qui se présentent à nous (législatif, technologique, etc.)

Le troisième est d’investir dans l’intelligence artificielle. Nous avons actuellement six projets pilotes reliés à l’IA. On investit donc déjà des sommes importantes, mais on doit continuer puisque c’est l’une des plus grandes révolutions technologiques depuis l’arrivée d’internet.

Quels sont les principaux enjeux que vous avez identifiés au bureau de Québec.?

C’est une bonne question. Je ne suis pas certain qu’il y a des enjeux spécifiques au bureau de Québec qui sont si différents de nos autres bureaux.

Notre défi, si c’en est un, c’est de continuer à investir dans la relève. L’objectif est d’améliorer le bureau et de le laisser dans un meilleur état que celui où nous l’avons trouvé à notre arrivée.

Quelles sont vos priorités pour le cabinet à Québec?

Maintenir notre présence dans le marché de Québec pour continuer à desservir nos entreprises d’ici de pouvoir les desservir dans leurs échanges à travers le monde. De plus en plus de nos clients se développent et vont à l’extérieur.

Nous voulons également nous assurer que les femmes dans notre équipe aient accès à des postes de leadership. Nous avons déjà plusieurs plans de match pour réaliser cet objectif, mais il faut rester conscient de cet enjeu important.

Vous dites que vous voulez maintenir votre présence dans le marché de Québec. Comment allez-vous y arriver?

Par le recrutement à l’université de nos futurs étudiants et stagiaires. On veut recruter les meilleurs et on veut s’assurer qu’il y a ait une douce transition entre les avocats senior et les plus jeunes.

Enfin, est-ce que vous avez un plan de croissance pour le bureau de Québec?

Nous n’avons jamais orienté notre développement en fonction d’objectifs quantitatifs, notamment en ce qui concerne le nombre d’avocats. Mais effectivement au cours des 30 dernières années, ça a quand même beaucoup progressé. On est maintenant 77 professionnels au bureau de Québec.

Est-ce qu’il y a de la place pour grandir encore? La réponse est oui. On essaie toujours de garder de la place pour le recrutement des stagiaires, mais il y a aussi de la place pour des avocats qui proviendraient d’autres cabinets.

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