Une ancienne de Fasken se joint à un cabinet boutique
Delphine Jung
2017-12-08 08:30:00
Me Dongier est spécialisée en droit de l’immigration depuis le début de sa carrière. « C’est un droit qui dispose de plusieurs sous-spécialités et qui est profondément humain. On a un impact sur des projets qui tiennent vraiment à cœur nos clients et qui ont des conséquences sur leur avenir », explique-t-elle.
Se joindre à l’équipe de Me Barrou s’est fait finalement assez naturellement pour cette Française arrivée au Canada à l’âge de 13 ans. « On se connait depuis environ 25 ans et on ne s’est jamais perdues de vue. C’est quelqu’un pour qui j’ai beaucoup de respect et d’affection. Nous avons la même passion pour la mobilité internationale et nos profils de spécialisation se complètent bien », ajoute l’avocate.
Me Dongier a déjà une longue carrière dans le milieu juridique. Originaire de Marseille, elle a donc immigré avec ses parents ici où elle a poursuivi ses études jusqu’à ce qu’elle décide de retourner en France.
Elle a obtenu une licence et une maîtrise en droit de l’Université de Montpellier. « J’avais tout de même de solides racines au Québec, alors j’ai décidé d’y retourner. » Rebelote, Me Dongier s’est inscrite à l’Université McGill, d’où elle en est ressortie avec un bac en droit en 1984.
Barreau 1985, elle a fait son stage au ministère de l’Immigration du Québec avant de rejoindre le cabinet Duguay Salois Dionne.
Puis, elle a décidé de s’associer avec un avocat de plus d’expérience, Me Pierre Collette, pour se lancer à son compte. « Nos clients étaient surtout des entreprises d’Asie et du Moyen-Orient », précise-t-elle.
En avril 1991, elle a quitté le cabinet et a rejoint le Bureau de révision en immigration qui venait d’être mis sur pied. Elle y est restée jusqu’en octobre 1995 pour partir chez Fasken.
« C’était un tout autre environnement. Ce qui m’a le plus marquée à l’époque, c’est le fait de collaborer avec des gens de haut calibre, tous très compétents dans leurs spécialités. C’était très stimulant intellectuellement. J’apprenais tous les jours des meilleurs », se souvient-elle.
Elle est restée 20 ans là-bas avant de se joindre à l’équipe très diversifiée de Montréal International. « J’avais envie de voir autre chose, de faire du chemin dans un autre environnement. Je suis entrée dans une organisation de 60 employés, dont seulement trois avocats. C’est très rafraîchissant, cela permet d’être en contact avec des gens qui ont une autre perspective, une autre façon de penser », dit-elle.