Une pro du droit de la famille rejoint St-Amour Chalut!

Me Précilia Hijazi fait son arrivée chez St-Amour Chalut. Avec son expertise toute particulière en droit de la famille, l’avocate est une recrue de taille pour le cabinet.

Ce qui l’a poussé à les rejoindre? Leur efficacité et leur humanisme, assure-t-elle à Droit-inc.

« On voit vraiment que le client est au centre du dossier. Ce n’est pas juste du droit ».

Il faut dire que pour elle, le sens de la compassion est fondamental. C’est d’ailleurs pour « son intelligence émotionnelle » que l’avocate croit avoir été choisie.

« Je pense vraiment qu'il faut avoir un sens du doigté pour pouvoir traiter des dossiers qui sont complexes, faire beaucoup de volume et avoir le sens de l'organisation ».

Et pour cause, certains avocats ont tendance à se focaliser sur leur position et à être très fermes alors que ce n’est pas nécessaire pour faire valoir son point, assure Me Hijazi.

Une diversité d’expertises

La plaideuse a une solide maîtrise du droit familial, de la santé, en protection de la jeunesse, du droit de la construction et également du droit criminel.

Mais son expertise première reste le droit de la famille, que ce soit en matière de divorce, de garde des enfants ou de pension alimentaire.

Sa passion pour ce domaine, c’est à l’aide juridique qu’elle l’a développée, au début de sa carrière.

« On était vraiment présent dans la vie de nos clients, on avait ce contact humain. C'est là où j'ai trouvé ma place ».

Par la suite, l’avocate fera un passage au sein du cabinet Ménard Martin, avant de prendre son envol en se lançant à son propre compte.

Des dossiers sensibles

Un envol qui sera synonyme de révélation dans sa carrière puisqu’au fil des années, celle-ci a développé sa propre spécialité.

Me Hijazi a eu l’occasion de travailler avec des criminalistes. Ces derniers s’occupaient du volet criminel et pour sa part, l'avocate se consacrait aux volets familial, protection de la jeunesse et santé.

Des dossiers lourds et complexes qui ont largement été médiatisés, l’avocate en a connu. Que ce soit des dossiers de meurtre, de tentatives de meurtre ou encore d’agressions sexuelles graves, rien ne lui a été épargné.

Celle-ci nous mentionne notamment un dossier portant sur une mère qui avait commis des sévices sur son enfant.

« Même si elles commettent des crimes, ces personnes ont besoin de représentation », rappelle l’avocate.

Mais comment parvient-elle à gérer des dossiers aussi sensibles ? Comment cela n’impacte-t-il pas sa vie personnelle?

Sur ce point là, celle-ci reconnaît que son frère aîné, Me Walid Hijazi, « son idole dans la vie», l’a beaucoup aidé et conseillé. Celui-ci lui a appris à se bâtir une carapace.

« Il faut faire la part des choses entre sa personne, ses émotions et ce qui est présenté devant soi », finit-elle par conclure.