Cause singulière pour un juge de Québec
Radio -Canada
2018-10-30 12:00:00
Jeanne, qui était alors un homme, séparé de la mère de la fillette, a eu des contacts sexuels avec l'enfant d'âge préscolaire.
Le juge de la Sablonière n'a pas adhéré aux arguments de l'avocat de l'agresseuse, qui réclamait une peine plus clémente, à purger les fins de semaine.
Vaginoplastie et libido
La défense soutenait que la vaginoplastie de Jeanne avait réduit sa libido et du même coup diminué le risque de récidive.
L'avocat avait aussi affirmé que le père se trouvait dans un « marasme d'ambiguïté sexuelle », lorsqu'il est passé à l'acte.
Remords
Le magistrat a tout de même relevé les remords de la femme, qui n'avait pas d'antécédent judiciaire avant cette affaire.
La Couronne avait réclamé 24 mois de prison.
En plus des 18 mois de détention qui lui sont imposés, la transsexuelle de 33 ans devra s'inscrire au registre des délinquants sexuels.
Le juge lui impose aussi une probation de 18 mois durant laquelle il lui ordonne de poursuivre son traitement hormonal, qui réduit sa libido.
Me(e)
il y a 6 ans"Le juge lui impose aussi une probation de 18 mois durant laquelle il lui ordonne de poursuivre son traitement hormonal, qui réduit sa libido."
Assez singulier comme ordonnance! C'est actuellement la volonté de l'agresseur de suivre ce traitement, mais imaginons une seconde qu'il/elle change d'idée? Ça ouvre la porte à exporter ce jugement dans des cas de non trans...est des requêtes en vertu de la charte!
Anonyme
il y a 6 ansIl l'a criée sur les toit longtemps, et un juge l'a adoptée !