TCJ s’agrandit encore!

L’année 2025 commence fort du côté de TCJ. Le cabinet vient d’annoncer à sa clientèle l’intégration de l’équipe Archer avocats et notaires de Granby au sein de son entreprise.

Une 7ème place d’affaires pour le cabinet qui poursuit sa volonté de développer des services de proximité et d’offrir une expertise juridique plus complète.

« L’expertise d’Archer, notamment en matière notariale, et leur connaissance approfondie du marché local viendront enrichir notre gamme de services adaptés aux entreprises de cette région, un atout majeur qui cadre avec l’accomplissement de notre vision stratégique », souligne Normand Therrien, président et chef de la direction de TCJ.

Avec cette nouvelle place d’affaires à Granby, le cabinet souhaite offrir une expertise diversifiée au cœur de la région des Cantons-de-l’Est en réunissant sous un même toit une équipe d’avocats et de notaires spécialisés.

Pour mieux comprendre les enjeux autour de cette ouverture, Droit-inc a jasé avec Yannick Crack, associé et chef de l’exploitation du groupe TCJ. Originaire de Granby, celui-ci était l’interlocuteur idéal au sein du cabinet.

À quels défis et enjeux juridiques est confronté ce territoire? Quels types de services sont nécessaires? L’associé nous répond.

Dans quel objectif s'inscrit l'intégration de l'équipe Archer avocats et notaires de Granby?

On est déjà situé sur six places d'affaires, on couvre une bonne partie du Québec. Le marché de Granby est un marché qu'on connaît assez bien, on a déjà eu l'occasion de discuter avec les gens de l’équipe d'Archer dans le courant de la dernière année.

L’idée c’était vraiment de déployer nos activités auprès de la clientèle d'affaires sur place. On est arrivé à la conclusion que ce serait une bonne chose pour la clientèle de la région de Granby de joindre nos forces à ce cabinet. Tout sera finalisé pour le 1er avril.

Comment ce cabinet est-il implanté à Granby? D’un point de vue des effectifs, qu’est-ce que ça représente?

Ce cabinet existe depuis une dizaine d'années. Il a vraiment pris beaucoup de progression ces dernières années, maintenant c'est une équipe d'une dizaine de notaires et de 5 ou 6 avocats. Au total, il y a une trentaine de membres. C'est une belle équipe dynamique et jeune, avec le vent dans les voiles.

Ils font beaucoup de droit notarial, droits des affaires, litige… Tout ça, ce sont vraiment des forces supplémentaires. Le fait d'arriver avec une masse de notaires intéressante comme celle-ci, ça vient aussi renforcer notre équipe et notre offre de services.

En fait, ce qu'on cherchait avec cette transaction, c’était vraiment d’offrir un service de haute qualité à la clientèle de cette région. On a déjà une belle clientèle d'affaires à Granby qu'on veut continuer à pouvoir développer.

Justement, quelle est votre clientèle dans ce territoire?

On représente des gens d'affaires, des PME, on représente aussi des développeurs immobiliers et des promoteurs immobiliers. Il y a une véritable stratégie de développement économique dans la ville de Granby qui a été dévoilée par la mairesse Julie Bourdon. La ville veut se positionner comme un moteur économique régional important donc notre mission, c'est vraiment d'être engagé dans le milieu économique où on est implantés.

On trouvait que c'était en ligne directe avec ce que la ville cherche à faire, on va pouvoir offrir un soutien aux entreprises et aux entrepreneurs dans cette région.

C’est un territoire que vous connaissez particulièrement bien… Quelle est la réalité sur place? Y a-t-il des besoins juridiques spécifiques?

Il y a quelques bureaux d'avocats à Granby qui sont bien implantés dans le marché mais il y avait peu de bureaux avec une organisation plus large comme la nôtre. Avec le réseau provincial qu'on a, ça va permettre d’offrir une panoplie de services plus large que ce qu’on trouvait sur le marché. Il y a beaucoup de personnes dans la ville qui aiment faire affaire avec des gens locaux, ça va leur donner cette opportunité.

Et puis, il faut souligner qu’il y a actuellement beaucoup d'incertitudes avec tout ce qui se passe au sud de la frontière. On pense être capables d’accompagner cette clientèle dans les changements possibles à venir. Vous le savez, on a Jean Charest parmi nous, on a vraiment une bonne visibilité sur ce qui se passe dans les négociations avec nos voisins. La région est quand même très proche des États-Unis, il y a beaucoup de transactions qui se font. On pense que ça va nous permettre de nous positionner dans le marché et d'aider la clientèle.