Divorcée à son insu

Attention chers lecteurs, n’oubliez pas que vous avez le devoir de bien informer vos clients sur les enjeux de leurs dossiers, et gardez toujours à l’esprit l’article 3.03.02. de votre Code de déontologie: «En plus des avis et des conseils, l'avocat doit fournir au client les explications nécessaires à la compréhension et à l'appréciation des services professionnels qu'il lui rend.»

Les tenants et aboutissants de la justice ne sont pas si évidents pour tout le monde…

Ainsi, en Grande-Bretagne, The Independant rapporte le cas de Jane Mulcahy, qui a poursuivi en justice son avocate, Me Boots, pour négligence professionnelle, déclarant qu’elle aurait du la prévenir qu’en divorçant, elle ne serait plus mariée.

Catholique romaine, Mme Mulcahy a avancé que, au regard de sa religion, son avocate aurait du lui suggérer de faire une séparation juridique, un processus qui n’aurait pas entraîné la dissolution du mariage.

Sans surprise, sa requête a été invalidée par le juge, de même que sa demande en appel.

Si par exemple un de vos clients demande la garde de ses enfants, précisez-bien par exemple qu’il risque d’avoir ses enfants à la maison!