Guy Turcotte renonce à en appeler de sa culpabilité

Guy Turcotte baisse les armes, ayant renoncé le 2 décembre dernier à faire appel de sa culpabilité. Il maintient cependant l’appel concernant sa peine, soit la prison à vie sans possibilité de libération conditionnelle avant 17 ans, écrit le Journal de Montréal.

Malgré tout, c’est un soulagement pour Isabelle Gaston, son ex-conjointe et la mère des deux jeunes victimes, qui craignait de devoir vivre un troisième procès. Rappelons qu’après qu’un jury ait déclaré Turcotte non criminellement responsable en 2011, la Cour d’appel avait ordonné la tenue d’un nouveau procès, ce qui a mené à une conclusion de meurtre au deuxième degré, il y a presque exactement un an.

Mme Gaston avait par ailleurs déposé une plainte contre l’experte-psychiatre qui avait témoigné au premier procès, la Dre Dominique Bourget. Récemment, elle a retiré cette plainte, faute de fonds pour continuer les procédures.

En matière criminelle, il n’y a pas d’appel interlocutoire. Un accusé qui veut contester un verdict de culpabilité doit donc attendre la décision sur la peine avant de pouvoir interjeter appel soit de sa culpabilité, soit de sa sentence, soit des deux.

Une conclusion d’homicide volontaire (meurtre) implique que la peine minimale est la perpétuité. Comme Guy Turcotte est accusé de meurtre au deuxième degré, il n’a aucune possibilité de libération conditionnelle avant un emprisonnement ferme de 10 ans. Une conclusion de meurtre au premier degré aurait fixé cette période à 25 ans minimum.