La juge Côté chez Mitsou!

Dans un tête-à-tête réalisé dans la résidence de Mitsou, l'honorable Suzanne Côté relate les moments de sa carrière d'avocate, jusqu'à nomination au plus haut tribunal du pays.

« Une nomination à la Cour suprême, on se sent très valorisée. Mais c'est aussi un peu effrayant, car on a une immense responsabilité, car ce qu'on fait a des conséquences sur tous les Canadiens », relate Suzanne Côté, expliquant ainsi ce qu'elle a ressenti lorsqu'elle a eu l'appel du premier ministre Harper l'informant de sa nomination au plus haut tribunal du pays.

C'était à l'automne 2014.

Pour en faire l'annonce à sa famille, elle l’a réunie au petit matin, dans la maison familiale, quelques heures avant que l'annonce ne soit faite dans les grands médias. « Je ne leur avais pas dit pourquoi je voulais leur parler. Ils pensaient que je leur annonçais que j'avais le cancer! »

« J’ai demandé à Suzanne quel conseil elle donnerait aux jeunes avocats pour qu’ils puissent se démarquer », écrit Mitsou en présentation de la vidéo de sa rencontre avec la juge Côté. « On comprend avec elle que tout est possible… si on est prêt à faire les sacrifices nécessaires. »



Pendant la conversation, Mitsou demande s'il faut être née à Outremont, et être allée dans les meilleures écoles pour devenir une grande avocate qui se rend jusqu'en Cour suprême. « Je viens d'une famille modeste de Gaspésie. Je suis allée chez les Oblats, alors non ce n'est pas nécessaire », répond en substance Suzanne Côté à Mitsou.

Elle est originaire de Cloridorme, hameau de 700 personnes situé du côté nord de la péninsule gaspésienne.

« À 56 ans, elle est devenue la première femme issue d’un cabinet privé à être nommée directement au plus haut tribunal du pays depuis 1875 », explique Mitsou. « Elle fait partie de ces personnes qui ont une grande influence sur nos vies, mais dont nous ne connaissons que très peu de choses. »