L’ex-juge en chef se trouve une maison!
Patrick Serty
2023-01-16 15:00:00
« La richesse du parcours de l’honorable Jacques R. Fournier fait de lui un atout de premier ordre au sein de notre équipe nationale Litiges. Pour nos clients, la valeur stratégique de ses conseils s’avérera inestimable », souligne John Murphy, associé directeur national et chef de la direction.
Le juge Fournier, qui a une riche expérience juridique, a été nommé à la Cour supérieure en 2002 et a été nommé juge en chef de la Cour supérieure du Québec en 2015.
Avec son expertise en matière de médiation et d'arbitrage commercial, il sera un atout précieux pour les clients de BLG, estime le cabinet.
Il contribuera également au développement professionnel des membres de l'équipe en tant que formateur de longue date et membre du conseil d'administration de l'Institut canadien d'études juridiques supérieures. M. Fournier a notamment enseigné à l'École du Barreau du Québec et a animé des séminaires de formation pour les juges nouvellement nommés depuis 2008.
Il a commencé sa carrière comme avocat en pratique privée, où il a développé une expertise en matière de litiges commerciaux et de droit des affaires. Il a également été juge à la Cour d'appel du Québec de 2011 à 2013.
Pendant son mandat en tant que juge en chef de la Cour supérieure, il a dirigé des projets visant à améliorer l'efficacité et l'accessibilité de la justice. Il a également été un défenseur actif de la médiation et de l'arbitrage comme moyens alternatifs de résolution de conflits.
Il a reçu de nombreux prix et distinctions pour son service en tant que juge, y compris le prix du Barreau du Québec pour l'excellence judiciaire et le prix du Barreau canadien pour l'excellence en matière de formation juridique.
M. Fournier a obtenu son LL.L. de l'Université de Montréal en 1977, après avoir obtenu un B.A. en histoire auprès de la même institution en 1974.
Claude Gélinas
il y a 2 ansLes juges assurés d'une rente de retraite confortable leur assurant une honnête aisance ne devait-il pas être soumis à l'exigence de l'application d'un délai raisonnable avant de pouvoir retourner à la pratique privée.
Permettant ainsi d'assurer l'apparence d'impartialité puisque que comme humain il est raisonnable de penser que certains pourraient être tentés de rendre des jugements favorables à leur futur cabinet.
A
il y a 2 ansL'article 142 du Code règle cette question.
Nature humaine
il y a 2 ansBonne observation. C'est précisément pour cela qu'on embauche. Anciens politiciens aussi... Article 142 de quel Code svp?
B
il y a 2 ansLe Code de déontologie des avocats:
142. L’avocat qui a cessé d’occuper la fonction de juge ou une fonction juridictionnelle ne peut plaider devant le tribunal ou l’instance juridictionnelle dont il a fait partie si cette situation est de nature à déconsidérer l’administration de la justice.