Pour la justice criminelle et contre les dénonciations en ligne
Florence Tison
2020-07-23 12:00:00
« Dénoncer dans des médias sociaux peut revêtir un caractère libérateur, mais cela n’est pas sans laisser de trace et sans conséquence », indique l’AADM.
« La publication de listes permettant d’identifier des personnes irrémédiablement stigmatisées comme “ ABUSEUR ” méritant l’imposition immédiate de la peine de la “ cancellation ”,véritable exécution sociale sommaire, est un rappel des pires dérives de l’histoire », poursuit l’association.
Tout en reconnaissant « la douleur bien réelle des victimes », l’AADM rappelle l’importance de la présomption d’innocence et les dangers que comporte le mouvement quant aux conclusions de culpabilité basées sur une seule version d’une histoire.
Selon les deux associations, le système de justice fonctionne aussi pour les victimes d’abus sexuel et de harcèlement.
« Notre système n’est pas parfait, certes. Mais il demeure un des meilleurs au monde, » maintient l’AADM.