Six déclarations croustillantes de Jean Charest

Agence Qmi
2016-01-29 15:30:00

Le projet Énergie Est est engagé sur la mauvaise voie, a estimé l’ex-PM qui se montre favorable à la construction d’un oléoduc au Québec. «Ce qu’on entend n’est pas le reflet de la réalité. On met beaucoup d’emphase sur les risques», a déclaré jeudi Me Charest devant la communauté d’affaires de Québec.
L’avenir de ce projet évalué à 11 G$, dans son ensemble, ne peut pas dépendre uniquement de «simples objections», a-t-il ajouté. «Je ne suis pas satisfait de ce que j’ai entendu. Je ne suis pas satisfait de simples objections fondées sur des inquiétudes qui peuvent être légitimes, mais qui ont besoin d’être mesurées par rapport à d’autres types de risques.»
Appui à TransCanada
À l’époque où il dirigeait le Québec, Me Charest avait donné son appui au projet Keystone XL également piloté par TransCanada, mais qui est mort au feuilleton. «On a un gros problème au Canada. On est prisonnier du marché américain. On vend notre pétrole au rabais. On a perdu des milliards de dollars de revenus.»
La construction d’un pipeline au Québec permettrait d’ouvrir la voie vers de nouveaux marchés tout en comblant un déficit commercial, estime-t-il. À lui seul, le Québec achète pour 3 G$ de pétrole sur les marchés étrangers, ce qui représente le plus important déficit commercial de son économie.
Réputation touchée
Les tergiversations sur ses grands projets n’aident pas à rétablir la réputation du Canada auprès des investisseurs étrangers, a poursuivi l’ex-premier ministre.
« La perception est que le Canada n’est pas capable de faire avancer ses projets. Les autochtones, les communautés, l’acceptabilité sociale, tout ça à cumuler. Ce sont des enjeux légitimes, mais dans le cas des pipelines, il faut un discours plus affirmatif. Il faut que les gouvernements passent du stade “on n’aime pas votre façon de faire” pour se demander si c’est un projet souhaitable. À mon avis, la réponse est oui. »
Me Charest, qui voyage beaucoup en Asie, ne mâche pas ses mots lorsqu’il dit que le Canada manque d’ambition. «Le Canada est un pays qui doit en faire plus au niveau du commerce. On doit investir plus dans les infrastructures. On doit tirer davantage de nos ressources énergétiques», a-t-il dit en terminant.
«Je ne suis pas techno, mais pas du tout. J’ai besoin d’aide pour ouvrir et fermer le iPad.»
«Le vieillissement de la population, ce n’est pas une mauvaise nouvelle! J’ai 57 ans et j’ai l’intention de vivre très vieux. Ça, c’est une très bonne nouvelle!»
«La rhétorique nationaliste a augmenté substantiellement. Le populisme, Donald Trump, ce n’est pas uniquement aux États-Unis en passant. Rob Ford à Toronto, ce n’est pas une vue de l’esprit. Je le connais Rob Ford. Je ne l’admets pas publiquement. Ça reste entre nous.»
«À Toronto, 46% de la population n’est pas née au Canada. C’est la 4e ville la plus importante en Amérique du Nord. Je suis une minorité visible à Toronto! Et ça marche, à Toronto. Ce n’est pas une société qui est mal dans sa peau.»
«Une règle non écrite de toutes les récessions : quand ça revient, ça ne revient jamais comme avant. Ce qu’on perd, on le perd de manière permanente. Rappelez-vous l’élection de 1993, on était 154 et le lendemain de l’élection, il en restait deux!»
«Le Canada, à l’extérieur, est perçu comme un pays qui n’est pas capable de réaliser ses projets.»
Claude Laferrière
il y a 9 ansOuch!
Comparer Donald Trump à Rob Ford, manifestement Monsieur Charest ne comprends pas la politique américaine, le peuple américain et la Constitution du même nom. Trump n'est un ''drug addict'' qui a de mauvaises fréquentations: c'est un miliardaire sans dépendance connue...qui réussit ses projets!...whether you like it or not!
S'il est élu Président, le Canada devra s'ajuster!
Cordialement
A vomir
il y a 9 ansPoua vanter autant Trump qui n'est rien d'autre qu'un raciste abruti et braillard, c'est à gerber!
Droit-Inc devrait faire du ménage dans ses commentaires.
DSG
il y a 9 ansThis year Quebec lost one if its biggest ambassadors, René Angelil. What's even worse, we still have Jean Charest.