Un super plaideur quitte Kaufman!
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Delphine Jung
2018-01-18 15:00:00

« Le cabinet m’offre un département de litige fiscal et de droit corporatif avec une équipe forte. C’est le genre de services dont mes clients avaient besoin », raconte Me Laurent Debrun.
Entré en poste officiellement le 22 décembre, Me Debrun a travaillé auparavant 10 années chez Kaufman Laramée, qui a récemment changé de nom après le départ de Me Richard Laramée.
En août, Me Laramée et trois associés ont quitté le cabinet. « Cela n’a pas du tout joué dans ma décision. J’ai passé d’excellentes années chez Kaufmann, mais l’évolution de ma pratique m’a poussé à changer de cabinet », précise Me Debrun.
À 55 ans, Me Debrun se dit impatient de pouvoir travailler avec les jeunes de sa nouvelle équipe. « J’ai envie de continuer à pratiquer un droit de plus en plus intéressant et de collaborer à l’évolution professionnelle des jeunes qui sont ici. Ça me tient à coeur de transmettre ce que j’ai appris durant mes 25 années d’expérience professionnelle et de pouvoir m’enrichir de leur dynamisme », détaille l’avocat d’origine française.
Me Debrun, Barreau 1991, a fait une partie de ses études en France avant de rejoindre l’Ontario puis le Québec.
Il a obtenu un bac en science politique et en économie à l’Université McGill en 1984 puis a fait sa common law à l’Université d’Ottawa en 1987 et enfin son bac en droit à l’Université de Montréal en 1990.
« Le droit a toujours été ma passion et mon seul intérêt. J’aime les problèmes juridiques, venir en aide aux gens... Être avocat, c’est un peu comme être médecin, mais aider les gens à résoudre leurs problèmes de la vie courante », explique-t-il.
Après un stage chez McCarthy Tétrault, Me Debrun est resté au cabinet en tant qu’avocat et y est devenu associé. Il faisait de la responsabilité médicale et du litige commercial.
« J’ai toujours aimé le litige, car j’adore les tribunaux, les juges, résoudre des conflits... », ajoute-t-il.
Après une dizaine d’années, il est parti chez Davies où il a rencontré Me William Brock. « Avec Gérald Tremblay, ce sont mes deux sources d’inspiration », dit-il.
En 2007, il est arrivé chez Kaufman Laramée.
L’un de ses dossiers qui l’a le plus marqué est un dossier qu’il a perdu… Il représentait Air France face à la Lybian Airlines dans un dossier de contestation d’un arbitrage de l’Association internationale de transport aérien.
« On a perdu, mais c’est le dossier le plus intéressant de ma carrière », dit-il.
Il y a une quinzaine d'années, Laurent Debrun a également œuvré auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda en Tanzanie. Il a enseigné l'arbitrage commercial national et international à la faculté de droit (common law) de l'Université d'Ottawa.
JB
il y a 7 ansHere we go again with that "super plaideur" thing... All the other "plaideurs" are not "super"?
JK
il y a 7 ansPas si super...
LD
il y a 7 ansMerci de partager votre opinion! Totalement inutile par contre.
LB
il y a 7 ansBravo Laurent! Excellente prise pour Spiegel
Kix
il y a 7 ansLes belles prises sont les gens fidèles...
Koko
il y a 7 ansLa fidélité est une avenue à double sens. Il faut être idiot pour préjuger de qui a manqué de fidélité dans une séparation...
A.
il y a 7 ansÀ la lecture de cet article et sans connaître les raisons de son départ, tu ne peux juger de sa fidélité. C'est une carrière après tout, pas un mariage. Très belle prise pour Spiegel.
Kix
il y a 7 ansQuand ça fait trois fois, trois cabinets, on peut déduire de quel côté.
Koko
il y a 7 ans3 cabinets en 27 ans de pratique... Vious avez une drôle de façon de voir la pratqiue du droit au XXIème siècle pour en inférer un manque de loyauté.
G
il y a 7 ansTrois cabinets pour 1 barreau 1991 c'est tout-à-fait respectable, si l'on considère que plusieurs avocats barreau 2005 en sont déjà à leur 3e cabinet. De plus, un changement de bureau par ce que notre pratique évolue n'est pas comparable au "salary shopping" qui arrive de plus en plus sur le marché.