Une action collective contre Nintendo
Florence Tison
2021-01-25 13:15:00
Quatre de ces manettes ont « bogué » entre cinq et 14 mois d’utilisation.
« J’ai l’impression de m’être fait avoir (...). J’ai gaspillé mon argent », déplore la jeune femme de St-Amable en entrevue avec le Journal de Montréal.
C’est l’avocat Me Jimmy Lambert de Lambert Avocat inc. qui se charge du dossier. Le recours demande 100 $ à titre de dommages punitifs pour chaque Québécois ayant acheté une console Switch, plus un montant compensatoire de 90 $ à 130 $ pour chaque manette défectueuse.
« Pour nous, c’est un vice caché ou de l’obsolescence programmée, indique Me Lambert. Imaginez devoir changer votre télécommande de téléviseur tous les sept à douze mois, au coût de 100 $. » L’avocat rappelle que la Loi sur la protection du consommateur exige qu’un produit ait une durée de vie « raisonnable ».
Des recours semblables ont déjà été intentés aux États-Unis en lien avec des manettes Joy-Con défectueuses.