L’avocat amoureux des chats porte sa cause en appel
Agence Qmi
2015-05-08 11:12:00
Dans son avis d’appel, l’avocat trouvé coupable stipule que le juge Jean Asselin a erré en droit sur quatorze points bien détaillés dans sa requête.
Ainsi, l’homme reproche au magistrat de ne pas avoir pris en considération « la perception qu’il avait avant et au moment de l’arrestation, notamment ses craintes et son anxiété quant aux risques de réactions violentes et des moyens de défense ou d’attaque de la personne arrêtée ».
Il trouve également que le juge s’est fourvoyé en concluant que « rien dans les faits et gestes de la plaignante ne justifie l’action de l’accusé ».
De plus, il mentionne que le juge a erré en concluant que « placé dans une situation comme celle vécue par l’accusé [...] il est indéniable qu’une personne raisonnable aurait nécessairement fait appel aux policiers ».
L’avocat termine en disant que le juge de première instance « a accordé trop d’importance à la valeur des objets qui faisaient l’objet des vols » puisque, suivant son jugement, « le fait que l’objet du vol n’avait pas une grande valeur, cela a mis l’appelant dans une situation presque impossible pour justifier une arrestation citoyenne ».
Rappelons qu’en février 2013, après avoir mené une « enquête » pendant quelque sept mois pour tenter de comprendre qui faisait disparaître la nourriture pour chat errant qu’il déposait chez lui, Corbeil avait identifié une dame suspecte dans son quartier.
Un bon matin, alors que la dame s’est présentée à la résidence afin de jeter la nourriture aux ordures, l’avocat lui est tombé dessus.