Enquête sur les femmes autochtones: Michèle Moreau démissionne
Radio -Canada
2017-07-03 11:30:00
La nouvelle a été confirmée sur la page Facebook officielle de l'ENFFADA ainsi que sur Twitter.
« C'est avec des émotions partagées que je vous informe que j'ai démissionné de l'Enquête nationale, annonce la directrice générale. Pour des raisons personnelles, j'ai choisi de retourner chez moi, à Montréal, auprès de ma famille. »
« Je souhaite à toute l'équipe du courage pour amener cette Enquête nationale là où elle doit aller afin de changer notre société pour le mieux », a dit Michèle Moreau.
L'équipe de l'Enquête nationale indique être « reconnaissante pour les formidables contributions » de Mme Moreau qui quittera officiellement ses fonctions le 21 juillet.
Avocate de formation, Michèle Moreau a fondé l'organisme Pro Bono Québec et le Centre de justice de proximité du Grand Montréal.
L'ENFFADA a débuté ses travaux en septembre 2016 et a essuyé au printemps dernier plusieurs critiques quant à la lenteur de ses consultations. Whitehorse a été le premier arrêt des cinq commissaires chargés de faire la lumière sur les causes de la violence faite aux femmes autochtones au Canada.
La démission de Michèle Moreau suit celle de Tanya Kappo, l'une des fondatrices du mouvement Idle No More, qui était chargée de gérer les relations avec les communautés autochtones. Plus tôt ce mois-ci, on apprenait aussi le départ de la directrice des opérations, Chantale Courcy. La directrice des communications de L'ENFFADA, Bernée Bolton, avait indiqué à Radio-Canada que Chantale Courcy, ex-fonctionnaire fédérale, avait « accepté une promotion du gouvernement fédéral le 12 juin ».
Anonyme
il y a 7 ansNous ne connaîtrons jamais le fin mot de cette histoire. Toutefois, même à grande distance, cette commission sent vraiment très mauvais. Une cascade de démission, même chez les membres issues des diverses communautés, ça fait très désordre.
Avocat
il y a 7 ans... peut-être que ça permettra d'y mettre fin avant qu'on engloutisse trop d'argent de nos taxes pour un éventuel rapport tabletté.
PP
il y a 7 ansCommission inutile, argent gaspillé, rien de nouveau sous les tropiques.
Anonyme
il y a 7 ansCeux qui ont eu son "enseignement" au barreau ne sont probablement pas surpris.
FL
il y a 7 ansIl n'est pas surprenant que l'organisation de cette commission tombe en lambeaux. La nature du mandat confié par le gouvernement, couplée à la spectaculaire partialité des commissaires, permet de deviner à l'avance la teneur du résultat.
La police sera blâmée ainsi que l'ensemble du système de justice et le tout se terminera par la demande d'énormes sommes pour l'établissement d'un système de justice parallèle avec son propre service de police. Le rapport en profitera pour blamer le système des écoles résidentielles et la loi sur les indiens en général.
Par contre, les sujets suivants ne seront pas du tout abordés: - la probabilité qu'une bonne partie des femmes aient été victimes de violence de la part des membres de leur propre communauté, l'absence totale de prise de conscience du problème de la violence dans les communautés, la corruption et le népotisme hallucinant chez les conseils de bandes et, surtout, la culture de victimisation et de quémandage de la part de tout l'administration autochtone.
je n'ai jamais vu autant d'argent gaspillé à produire un rapport dont tout le monde connait le contenu à l'avance. La semaine prochaine, on annoncera une commission royale d'enquête sur la possibilité que la pluie force l'annulation des pique-niques...
Anonyme
il y a 7 ans"la probabilité qu'une bonne partie des femmes aient été victimes de violence de la part des membres de leur propre communauté"
Parce que ce n'est pas un problème ou un problème qui mérite que le gouvernment s'y attarde si c'est le cas? Un peu comme avant l'inceste était des histoires de famille?
En passant, la femme victime d'un viol, c'est la faute de sa jupe et de son décolleté, n'est-ce pas?
FL
il y a 7 ansBon, les SJW ressortent... où est-ce que j'ai parlé de jupe ou de décolleté??
Ce que j'ai dit, c'est que la commission part avec la prémisse que la cause de la disparition ou du meurtre de ces femmes est complètement extérieure à la communauté.
Anonyme
il y a 7 ansFL dit justement que c'est triste que ces problèmes là ne soient pas abordés. Donc arrête de capoter et relis.
Anonyme
il y a 7 ansPendant ce temps, bien des communautes ne recoivent pas les services de base. Investir cet argent dans des services tel que de l'aide independante disponible pourrait aider bien des gens. Combien de fois je me suis fait aborde dans une communaute autochtone eloignee par des gens en detresse, surtout des femmes, qui ne savaient pas vers qui se tourner pour avoir de l'aide et quelqu'un a qui parler? Je ne suis pourtant pas du milieu de la sante.
Un autre probleme est que la population en general ne connait rien du milieu autochtone sauf au niveau "folklorique". La population autochtone est composee de peuple distincts et ces peuples font partie de la vie de tous les jours. Plusieurs autochtones ou groupes autochtones ont des entreprises. Au Quebec les entreprises autochtones enbauchent plusieurs milliers de travailleurs, y compris dans des secteurs de pointe. Cependant on se contente encore de parler des "longues cabanes" et de non paiement de taxes (aussi il ne faut pas confondre "Premieres nations" et "Inuits").
Au lieu de payer des milions pour un rapport qui sera tablette et dont plusieurs connaissent les causes des problemes, qu'on fournisse de l'aide immediatement accessible a la population touchee et qu'on eduque les gens a commencer par les profs.
Jean H. Gagnon
il y a 7 ansC’est là un excellent point de vue.
Certes, il est important que comprendre ce qui se passe vraiment dans certaines communautés autochtones et, aussi, de réécrire certains pans de notre histoire afin de refléter la malheureuse réalité vécue par plusieurs peuples autochtones depuis l’arrivée des premiers Européens.
Cependant, le présent et l’avenir de beaucoup de communautés autochtones nécessitent que des actions concrètes soient entreprises dès maintenant.
L’éducation de la jeunesse autochtone et un véritable accès à des services sociaux et de santé adaptés à la réalité et à la culture des divers peuples autochtones sont des urgences auxquelles il faut immédiatement répondre.
À plus long terme, il faut redonner aux communautés autochtones des moyens et des outils qui leur permettront de reprendre elles-mêmes en main leur développement, de retrouver leur fierté, de raviver leurs cultures et de se tailler une véritable place dans ce monde qui n’est plus vraiment le leur.
Il faut aussi remplacer le sempiternel paternalisme, et les malheureux préjugés, sous-jacents aux relations entre Blancs et Autochtones par une relation d’égal à égal qui tient vraiment compte des besoins et des attentes des membres des Premières Nations.
Beaucoup plus que les commissions d’enquête qui grattent et regrattent sans cesse les douloureuses plaies du passé (et il y en a beaucoup), pourquoi ne pas commencer à travailler ensemble pour vraiment construire un avenir meilleur?
Les divers peuples Autochtones ont beaucoup à apporter à notre société.
Pourquoi ne pas leur en donner l’opportunité?
Jean