Ontario : le quart des candidats de Doug Ford face à la justice !

En fait, c’est 34 des 123 candidats progressistes-conservateurs ontariens qui sont visés par des poursuites ou des enquêtes, révèle le blogue PressProgress, édité par l’Institut Broadbent, en Ontario.

Il a fait l’embarrassante révélation, plus tôt cette semaine.

Les Ontariens se rendent aux urnes aujourd’hui pour élire leur prochain gouvernement. Les progressistes-conservateurs de Doug Ford, frère du tristement célèbre feu Rob Ford, sont donnés favoris pour remplacer les libéraux, au pouvoir depuis 15 ans.

Parmi les plus récents scandales qui ébranlent le parti de Doug Ford, la police torontoise annonçait en début de semaine avoir ouvert une enquête sur le candidat de Scarborough-Guildwood, Roshan Nallaratnam, qui aurait menacé des électeurs de représailles physiques.

Ripudaman Dhillon, candidat dans Brampton Nord, est quant à lui visé par quatre recours judiciaires concurrents pour des stratagèmes frauduleux ciblant des familles immigrantes.

Doug Ford, dont la plateforme insiste sur une baisse des taxes sur l’essence et sur une meilleure accessibilité à l’alcool, est quant à lui au centre de plusieurs enquêtes et allégations. La veuve de son frère le poursuit pour 16 millions de dollars, alléguant que l’aspirant premier ministre a détourné à son profit l’héritage de son frère Rob, l’ex-maire de Toronto.

Une enquête est également en cours concernant une fraude électorale pilotée par Doug Ford pour faire sélectionner une candidate, Kinga Surma, dans Etobicoke Centre, en banlieue torontoise. Doug Ford est également accusé d’avoir harcelé et intimidé la rivale de Kinga Surma.

Un autre candidat, Simmer Sandhu, dans Brampton Est, a démissionné quelques jours après sa nomination, après qu’une enquête pour vol de base de données le visant ait été ouverte par la police de York.

Ce décompte n’inclut pas plusieurs causes impliquant encore d’ex-élus ou d’actuels employés du parti PCO , dont l’enquête sur des allégations de détournement de fonds visant l’ex-chef Patrick Brown. Il y a aussi des allégations d’agression sexuelle perpétrée par le président du parti, une enquête de la police de Hamilton et plusieurs accusations du DGE de l’Ontario concernant de « multiples » fraudes électorales commises dans les dernières années.