Le syndrome Dorothée : Trop passive les avocates ?

Natacha Mignon
2009-07-10 11:15:00
Ne riez pas, car c’est ce que prétend Patricia Gillette, associée au cabinet Orrick, et initiatrice du Opt-In Project, qui vise à promouvoir les femmes dans les grandes firmes.
« Dorothée était un vrai leader. Elle a su identifier les problèmes, mettre en place une stratégie et surmonter les obstacles pour atteindre ses buts : un cerveau pour l'épouvantail, un cœur pour l'homme de fer-blanc et le courage pour le lion lâche. Mais quand est venu son tour, qu’a-t-elle demandé au magicien ? Rien », explique Me Gillette, dans un article publié sur le site Am Law Daily.
Selon elle, Dorothée est le stéréotype des leaders féminins dans la profession.

« Elle construit une équipe. Elle encourage la collaboration et le consensus. Elle atteint efficacement ses objectifs. Mais, à la fin, elle ne demande aucun crédit, récompense, ou reconnaissance. Personne n’a donc conscience de ce qu’elle a fait et personne ne pense à elle comme chef. »
Après tout, la comparaison est peut-être une bonne nouvelle. Souvenez-vous de la morale du film : Dorothée découvre qu’elle avait en elle-même toutes les capacités pour réaliser ses buts.
À moins que la vraie morale du film ne soit « There's no place like home » ?
Bref, à vous de nous dire quelle Dorothée sommeille en vous.
Anonyme
il y a 15 ansJe crois que ce syndrome n'est que foutaise.
La raison pour laquelle il y a moins de femmes que d'hommes au niveau des associés et des dirigeants est connue de tous: c'est un métier inconciliable avec les obligations familiales.
F.
Anonyme
il y a 15 ansVous venez de l'atteindre
Anonyme
il y a 15 ans> Vous venez de l'atteindre
Excellente utilisation du point godwin... Nop!
Anonyme
il y a 15 ansAh! Les obligations familiales ne concernent que les femmes?
Anonyme
il y a 15 ansLes femmes «devaient être vêtues de blanc, comme tous les autres appareils électroménagers»
Bernie Ecclestone, grand patron de la Fourmule 1.
source: Le Devoir, 11 juillet 2009.(http://www.ledevoir.com/2009/07/11/258678.html)
Leur présence sur le marché du travail empêche de réaliser des choses.
Anonyme
il y a 15 ans> Les femmes «devaient être vêtues de blanc, comme tous les autres appareils électroménagers»
>
> Bernie Ecclestone, grand patron de la Fourmule 1.
>
> source: Le Devoir, 11 juillet 2009.(http://www.ledevoir.com/2009/07/11/258678.html)
>
> Leur présence sur le marché du travail empêche de réaliser des choses.
Quoi donc??