Un petit tour chez Kaufman, et puis s’en va…
Céline Gobert
2011-12-21 15:00:00
En juin dernier, le fils de Maximilien Polak, l’ex-juge de la Cour supérieure de Montréal, avait quitté les murs d’un bureau collectif d’une trentaine de professionnels autonomes du droit dans lequel il œuvrait en tant qu’actionnaire et administrateur depuis 28 ans, pour rejoindre Kaufman.
« Je devais m’occuper d’une foule de petits détails, comme faire réparer une machine à café lorsqu’elle brisait », confiait-il alors à Droit-Inc pour expliquer son départ.
Il semblerait bien que cette fois Me Polak ait avalé son café de travers…
Car le temps où l’avocat affirmait avoir enfin trouvé un cabinet en adéquation avec ses propres valeurs semble bien loin.
Me Polak, qui se décrivait lui-même comme un « gros poisson dans un petit lac », se serait-il fait surprendre par un courant plus fort que lui ?
Volte-face
Joint par téléphone, l’avocat semble surpris.
« Je ne souhaite pas commenter cela », déclare-t-il de prime abord avant d’évoquer un changement de philosophie pour expliquer ce brusque retournement de situation.
« C'est un choix personnel qui correspond à un nouveau stade de ma vie, voilà tout. J’ai simplement changé de philosophie. Kaufman Laramée est un excellent cabinet, cela vient de moi », assure Me Polak.
De ce changement de cap, aussi rapide que l’éclair, Michael Polak n’en explicitera pas les raisons.
« Effectivement 6 mois c’est rapide, convient-il, mais nous nous séparons en bons termes, il n’y a rien à dire de plus.»