Concours international de plaidoirie: les grands gagnants

L'équipe Droit-Inc
2012-11-07 11:15:00
Les vainqueurs sont donc :
- Christine Arcari, étudiante au Programme de common law en français ;
- Patricia Atallah, diplômée de la Section de droit civil cette année et étudiante du Programme national de common law ;
- Yasar Saffie, étudiant du Programme de common law en anglais ;
- David Wahl, également étudiant du Programme de common law.

« Voici encore une illustration de la prépondérance de l’Université d’Ottawa en plaidoirie simulée sur la scène internationale, a déclaré le doyen de la Section de common law, Bruce Feldthusen. Une fois de plus, nos candidates et candidats se démarquent lors de ces concours de plaidoirie qui attirent les facultés de droit les plus réputées du monde. Il est clair qu’un travail acharné et une supervision assurée par des experts font toute la différence ».
Son homologue, le doyen de la Section de droit civil, Sébastien Grammond, a ajouté qu'il était « particulièrement fier de cette victoire qui confirme le rôle de chef de file que joue l’Université d’Ottawa dans le domaine du droit des investissements. J’exprime mes plus vives félicitations aux membres de l’équipe et à leurs entraîneurs ! »
Lors des épreuves précédant l’obtention du trophée "Skadden Arps" pour la victoire finale, l’équipe de l’Université d’Ottawa a battu les équipes de la New York University, de l’American University, d'Harvard et de l’University of Cologne. Au cours de l’épreuve finale, l’équipe s’est opposée à l’équipe du King’s College de Londres, la faculté de droit qui avait battu l’Université d’Ottawa lors de la ronde finale du concours d’arbitrage en droit commercial international Willem C. Vis, en 2010.
Une des participantes, Patricia Atallah, se remémore à quel point elle redoutait la perspective d’affronter encore une fois certaines des facultés les plus cotées du monde. « Et pourtant, nous avons découvert que l’Université d’Ottawa est tout aussi crainte de ces prestigieuses facultés de droit. La réputation de notre Faculté en matière de concours de plaidoirie est donc bien établie ».
Au total, 36 équipes, 231 étudiants en droit de plus d'une vingtaine de pays tels que le Brésil, la Chine, l’Indonésie, la Russie et l’Espagne, pour ne nommer que quelques-uns des pays représentés, ont pris part à ce défi.
« Bien que cela puisse sembler un peu cliché, le dicton "il faut un village au complet" prend ici tout son sens, même dans le monde des concours de plaidoirie ! Anthony Daimsis est réputé pour ses talents de plaideur et il a apporté son aide précieuse à l’équipe alors qu’elle se préparait à se distinguer lors de ces épreuves », a affirmé la prof. Lévesque.
« D’autres professeurs sont venus prêter leur assistance et ont supervisé les répétitions ; quant à nos deux doyens, Sébastien Grammond et Bruce Dean Feldthusen, ils ont donné leur appui à cette nouvelle initiative. Dans ces cas là, même les encouragements de la famille et des amis jouent un rôle important lorsqu’il s’agit d’insuffler un regain d’enthousiasme aux membres de l’équipe », a-t-elle ajouté.
Le problème faisant l’objet du concours de cette année portait sur les diverses procédures d’annulation édictées par le Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), et en particulier la manière de traiter les questions d’excès de pouvoir présumé, la constitution du tribunal et la violation d'une règle fondamentale de procédure.
Les équipes devaient rédiger les mémoires du requérant et de l'intimé au cours des mois précédant le concours de plaidoirie en vue de leur sélection pour y prendre part. Les équipes sélectionnées se sont alors affrontées lors des six rondes d’audiences préliminaires, qui ont mené aux rondes éliminatoires finales.
« Ce qui a largement contribué à notre réussite a été l’exceptionnel travail d’équipe, explique un des participants, David Wahl. Notre équipe a travaillé ensemble de façon extrêmement constructive, chaque membre était déterminé à assumer et à mener à bien le rôle,qu’il soit, majeur ou mineur, que notre entraîneur lui assignait. »
« Chacun, chacune d’entre nous avait ses propres forces et nous voulions tous nous entraider, y compris en permettant à certains d’entre nous de dormir, pendant que les autres tiraient le maximum des heures nocturnes », a complété sa coéquipière Christine Arcari.
« Nous avons sacrifié de nombreuses heures précieuses de notre été pour surfer dans un océan de connaissances que la plupart d’entre nous n’avaient jamais étudiées auparavant, a expliqué Yasar Saffie. Nous nous sommes efforcés de ne laisser de côté aucun commentaire, aucun enjeu susceptible de servir notre cause. Je recommande fortement cette expérience à tous les étudiants, car, que vous soyez gagnants ou perdants, l’enrichissement qui en découle est d’une inestimable richesse. »
Ce texte a initialement été publié sur le site de la Section de Droit Civil de l'Université d'Ottawa. Il est reproduit ici avec l'autorisation de l'établissement.