Campus
Course aux stages : 4 conseils pour l’entrevue en speed meeting
Florence Tison
2019-03-12 15:00:00
De grands cabinets dépoussièrent la traditionnelle entrevue pour la transformer en rencontres rapides et informelles. Comment tirer son épingle du jeu?
Ça y est : les premières entrevues de la course aux stages sont la semaine prochaine. Droit-inc a contacté les grands cabinets qui participent à la course pour vous obtenir quelques trucs infaillibles.
Nouveauté cette année! Gowling accueillera les candidats dans le cadre de rencontres rapides et informelles, communément appelées « speed meetings ». Le cabinet pourra ainsi rencontrer davantage d’aspirants stagiaires : plus de 130, contre 90 les années précédentes.
Les candidats passeront ainsi trois entrevues de cinq à sept minutes avec trois avocats de Gowling différents.
La nouvelle formule est plus équitable et moins stressante pour les étudiants, estime Me Mathilde Borsenberger, directrice des programmes des avocats, stagiaires et étudiants au sein de Gowling.
« On a complètement rompu avec le côté très formel des premières entrevues avec les deux professionnels qui rencontrent le candidat avec le verre d’eau sur la table de marbre, que de toute façon on ne boit pas parce qu’on a peur d’avoir la main qui tremble », rigole Me Borsenberger.
Cette première entrevue avec les étudiants sera plus dans un esprit de réseautage et de flexibilité… un peu comme les journées carrière auxquelles les candidats ont participé au fil de la course aux stages!
C’est d’ailleurs ce que dit Me Borsenberger aux étudiants nerveux : « Le processus de sélection, ça va être exactement ce qu’on est en train de vivre tous les deux maintenant! »
Comment tirer son épingle du jeu lors de ce processus?
Demeurer naturel
Ce truc, tous les cabinets auxquels nous avons parlé l’ont mentionné. C’est d’ailleurs pour s’assurer d’un certain côté informel que Gowling a opté pour le speed meeting, afin que les étudiants « se permettent eux aussi en tant qu'individus de ne pas rester dans un cadre parfois trop restrictif », souligne Me Borsenberger.
Il ne faut donc pas s’empêcher de s’exprimer, « au contraire! insiste l’avocate. Qu’on puisse voir réellement leur intérêt, leur couleur, leurs idées. C’est vraiment quelque chose qu’on recherche. »
Synthétiser son message
Cinq à sept minutes en compagnie d’un avocat, ça passe vite! Les candidats devront savoir exactement ce qu’ils veulent aborder devant leurs trois interlocuteurs, qui s’occupent chacun d’un sujet différent : l’un de l'expérience académique, le second de l'expérience professionnelle, et le dernier des intérêts extérieurs.
« On tente de demeurer très logique par rapport à ce qui va être demandé à ces jeunes professionnels-là : la capacité de synthèse, s'exprimer de manière claire, vouloir persuader l’autre », énumère la directrice.
C’est facile de s’éparpiller quand on est nerveux et quand le temps est compté! Me Borsenberger conseille de se concentrer de façon structurée sur deux ou trois messages par rencontre, « sachant qu’on va avoir un court moment pour le faire ».
Au sujet des intérêts extérieurs, on pourrait par exemple aborder les implications communautaires, les implications sportives, et les passions extérieures au métier d’avocat. Êtes-vous féru d’ornithologie? C’est le moment d’en parler… mais de façon concise!
Faire valoir sa curiosité et son ouverture
Depuis 2016, Gowling est non seulement une plateforme nationale, mais aussi internationale. « On est très en collaboration avec les autres bureaux, souligne Me Borsenberger. Ça devient un critère extrêmement important que d’avoir cette ouverture-là et cette curiosité-là. »
Les recruteurs seront donc à l'affût de la « compréhension de certains contextes qui sont en lien avec certaines problématique plus globales », qu'elles soient sociales, économiques ou politiques.
C’est surtout en seconde entrevue chez Gowling que les candidats pourront prouver ces qualités. On leur fera alors prendre connaissance d’un article de presse présentant un enjeu duquel ils devront parler avec les professionnels du cabinet. Attention : il ne s’agit pas d’un test de compétences ou de connaissances, au contraire.
« Cette capacité d'ouverture au changement, de proposer des solutions différentes, ça c’est quelque chose qu’on va aller également chercher de manière prioritaire », indique Me Borsenberger.
Relaxer
Plus facile à dire qu’à faire, non? Quand même, tentez de respirer par le nez. Si Gowling a changé son mode de fonctionnement pour les entrevues, c’est justement pour que vous soyez plus à l’aise.
Les pires entrevues que Me Borsenberger a vues, « c’est lorsque le candidat est tellement stressé qu'il a de la difficulté à s'exprimer ».
« On tente d'aller chercher certaines informations, ou on tente par différentes manières d'alléger ce stress-là, mais le candidat est tellement en mode performance qu’il en perd un petit peu ses moyens, poursuit l’avocate. Et ça, c'est difficile parce qu'on a plutôt envie de l'aider. »
Pour vous aider un peu, dites-vous que c’est un échange ou une conversation… et en fait, c’est exactement ça!
Nouveauté cette année! Gowling accueillera les candidats dans le cadre de rencontres rapides et informelles, communément appelées « speed meetings ». Le cabinet pourra ainsi rencontrer davantage d’aspirants stagiaires : plus de 130, contre 90 les années précédentes.
Les candidats passeront ainsi trois entrevues de cinq à sept minutes avec trois avocats de Gowling différents.
La nouvelle formule est plus équitable et moins stressante pour les étudiants, estime Me Mathilde Borsenberger, directrice des programmes des avocats, stagiaires et étudiants au sein de Gowling.
« On a complètement rompu avec le côté très formel des premières entrevues avec les deux professionnels qui rencontrent le candidat avec le verre d’eau sur la table de marbre, que de toute façon on ne boit pas parce qu’on a peur d’avoir la main qui tremble », rigole Me Borsenberger.
Cette première entrevue avec les étudiants sera plus dans un esprit de réseautage et de flexibilité… un peu comme les journées carrière auxquelles les candidats ont participé au fil de la course aux stages!
C’est d’ailleurs ce que dit Me Borsenberger aux étudiants nerveux : « Le processus de sélection, ça va être exactement ce qu’on est en train de vivre tous les deux maintenant! »
Comment tirer son épingle du jeu lors de ce processus?
Demeurer naturel
Ce truc, tous les cabinets auxquels nous avons parlé l’ont mentionné. C’est d’ailleurs pour s’assurer d’un certain côté informel que Gowling a opté pour le speed meeting, afin que les étudiants « se permettent eux aussi en tant qu'individus de ne pas rester dans un cadre parfois trop restrictif », souligne Me Borsenberger.
Il ne faut donc pas s’empêcher de s’exprimer, « au contraire! insiste l’avocate. Qu’on puisse voir réellement leur intérêt, leur couleur, leurs idées. C’est vraiment quelque chose qu’on recherche. »
Synthétiser son message
Cinq à sept minutes en compagnie d’un avocat, ça passe vite! Les candidats devront savoir exactement ce qu’ils veulent aborder devant leurs trois interlocuteurs, qui s’occupent chacun d’un sujet différent : l’un de l'expérience académique, le second de l'expérience professionnelle, et le dernier des intérêts extérieurs.
« On tente de demeurer très logique par rapport à ce qui va être demandé à ces jeunes professionnels-là : la capacité de synthèse, s'exprimer de manière claire, vouloir persuader l’autre », énumère la directrice.
C’est facile de s’éparpiller quand on est nerveux et quand le temps est compté! Me Borsenberger conseille de se concentrer de façon structurée sur deux ou trois messages par rencontre, « sachant qu’on va avoir un court moment pour le faire ».
Au sujet des intérêts extérieurs, on pourrait par exemple aborder les implications communautaires, les implications sportives, et les passions extérieures au métier d’avocat. Êtes-vous féru d’ornithologie? C’est le moment d’en parler… mais de façon concise!
Faire valoir sa curiosité et son ouverture
Depuis 2016, Gowling est non seulement une plateforme nationale, mais aussi internationale. « On est très en collaboration avec les autres bureaux, souligne Me Borsenberger. Ça devient un critère extrêmement important que d’avoir cette ouverture-là et cette curiosité-là. »
Les recruteurs seront donc à l'affût de la « compréhension de certains contextes qui sont en lien avec certaines problématique plus globales », qu'elles soient sociales, économiques ou politiques.
C’est surtout en seconde entrevue chez Gowling que les candidats pourront prouver ces qualités. On leur fera alors prendre connaissance d’un article de presse présentant un enjeu duquel ils devront parler avec les professionnels du cabinet. Attention : il ne s’agit pas d’un test de compétences ou de connaissances, au contraire.
« Cette capacité d'ouverture au changement, de proposer des solutions différentes, ça c’est quelque chose qu’on va aller également chercher de manière prioritaire », indique Me Borsenberger.
Relaxer
Plus facile à dire qu’à faire, non? Quand même, tentez de respirer par le nez. Si Gowling a changé son mode de fonctionnement pour les entrevues, c’est justement pour que vous soyez plus à l’aise.
Les pires entrevues que Me Borsenberger a vues, « c’est lorsque le candidat est tellement stressé qu'il a de la difficulté à s'exprimer ».
« On tente d'aller chercher certaines informations, ou on tente par différentes manières d'alléger ce stress-là, mais le candidat est tellement en mode performance qu’il en perd un petit peu ses moyens, poursuit l’avocate. Et ça, c'est difficile parce qu'on a plutôt envie de l'aider. »
Pour vous aider un peu, dites-vous que c’est un échange ou une conversation… et en fait, c’est exactement ça!
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