Dans les coulisses des journées-carrières

Céline Gobert
2012-01-24 14:15:00
Sa mission est simple : se faire rencontrer cabinets et étudiants en droit. Effectivement, on n’est pas loin de l’image du dieu de l’amour, qui, armé de ses flèches, crée les alliances et favorise les affinités.

« Je n’aime pas parler de « course » aux stages, cela induit l’idée d’une frénésie, de gens qui courent partout alors qu’au contraire, le processus est exigeant, et tend à apporter une certaine sérénité », dit Maryse Chouinard.
Cocktails, speed meet, panels : autant de rencontres organisées qui épousent différents formats, afin de permettre aux gens d’interagir, d’établir un contact privilégié et rapide.
« Le but est de combler un besoin, des deux côtés. D’en apprendre davantage l’un sur l’autre », explique-t-elle.
En convoquant divers acteurs (cabinets de toutes tailles, organismes gouvernementaux), elle offre aux étudiants un accès direct à une documentation à l’échelle humaine.
Tous peuvent alors poser leurs questions à des employeurs variés, apprivoiser les alternatives qui se proposent à eux, jeter un œil sur la diversité de choix dont ils disposent.
Triptyque amoureux
A McGill, en janvier, deux journées carrières pour le droit civil: avec les employeurs de Montréal et pour le bureau d’Ottawa du ministère de la Justice du Canada.
« Nous avons eu une belle présence des cabinets, plus que l’an dernier. Les gens souriaient... Je suis très contente », déclare Maryse Chouinard, à propos de la journée du 18 janvier.
Ses étudiants, on sent qu’elle les aime.
« McGill fait un tri dès l’admission, le processus d’entrée est rigoureux et met l’accent sur un profil; on recherche des personnes avec du potentiel, un parcours impressionnant, des personnalités qui font preuve de leadership, qui ont voyagé. Du coup, ils possèdent une grande curiosité intellectuelle, une très bonne mobilité, de la souplesse », déclare-t-elle.
Quant aux journées-carrières, elle y voit une occasion pour ces étudiants de grandir au contact d’éventuels futurs employeurs. Elle leur en offre en tout cas l’opportunité.
Plus maman bienveillante que facétieux Cupidon, finalement.