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Des options qui portent mal leur nom

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L'équipe Droit-Inc

2011-12-01 13:15:00

Contrairement à ce qui est admis, les options sont essentielles. Elles permettent aux étudiants qui entament un cursus universitaire juridique, de déflorer des pans du droit inconnus jusque-là. Ou mieux, de se spécialiser, à l'instar de cette étudiante de l'Université d'Ottawa.

Catherine Côté-Bussières travaille de concert avec le doyen Sébastien Grammond
Catherine Côté-Bussières travaille de concert avec le doyen Sébastien Grammond
Pour de nombreux étudiants qui amorcent leurs études en droit, les cours optionnels permettent de se découvrir des intérêts plus marqués pour certaines matières. L’étudiante Catherine Côté-Bussières a décroché une bourse du Programme d’initiation à la recherche au premier cycle (PIRPC) en protection autochtone des droits de l’enfant à la Section de droit civil de l'Université d'Ottawa.

Le PIRPC offre donc la chance à un étudiant de travailler sur un projet de recherche personnel sous la supervision d’un professeur. Doté d’une bourse de 1000 $, le programme est destiné aux étudiants qui veulent explorer plus en profondeur un sujet de leur choix.

« Quand j’ai su qu’il y a une surreprésentation des enfants autochtones dans les services de protection de l’enfance, je voulais saisir les enjeux qui permettent de comprendre la situation. Il s’agit d’une optique culturelle totalement distincte. Puisque le droit autochtone est vaste, j’ai voulu savoir comment pouvoir améliorer concrètement la protection des droits des enfants », explique la jeune étudiante originaire de Gatineau.

En travaillant de pair avec le doyen Sébastien Grammond, elle effectuera une cinquantaine d’heures de recherche pour recenser les organismes autochtones responsables de la protection des enfants. Ensuite viendra l’étude des distinctions provinciales de financement et des différences dans les ententes tripartites.

Le projet actuel est très ambitieux et complexe. En fait, le travail de recherche de l'étudiante, servira un projet de plus grande envergure piloté par le doyen Grammond. La recherche du doyen vise à établir un portrait comparatif des différents systèmes de protection de la jeunesse autochtone au Canada.

« Une des problématiques importantes est la perte de la culture autochtone quand un enfant est retiré de sa communauté pour être adopté ou placé en centre d’accueil loin de ses proches », explique l’étudiante. Bien que la jeune étudiante ne sache pas encore quel sera son prochain projet de recherche, elle envisage sérieusement de continuer à s’intéresser au droit autochtone.


Note: cet article a été publié sur le site de la Faculté de droit de l'Université d'Ottawa; il est reproduit ici avec son autorisation.
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