Et pourquoi pas un stage chez Justice Pro Bono?
Sonia Semere
2024-08-06 13:15:03
Avez-vous pensé à réaliser votre stage du Barreau au sein de l’organisme Justice Pro Bono? Une stagiaire nous raconte son quotidien…
Si de nombreux étudiants rêvent d’un stage au sein d’un grand cabinet, Élisabeth Mercier-Ménard s’est toujours imaginée dans le milieu communautaire.
En tapant à la porte de Justice Pro Bono, celle qui est diplômée d’un baccalauréat en droit de l’Université Laval a trouvé le lieu idéal pour faire ses armes.
Arrivée il y a deux mois au sein de l’organisme, elle est chargée de la coordination d'un programme offert à tous les justiciables faisant face à différents enjeux juridiques.
Alors, à quoi ressemble le quotidien d’un stagiaire chez Justice Pro Bono?
« On a des demandes qui arrivent sur nos systèmes, des justiciables qui ont besoin d'aide. L’idée c'est de traiter leurs demandes, voir s'il y a des dossiers qui sont incomplets et d'aller rechercher les informations pertinentes », nous confie-t-elle.
La jeune femme va regarder le droit qui est applicable et la jurisprudence en vigueur.
Il y a également tout un volet concernant les critères financiers qui va être regardé pour évaluer la vulnérabilité des gens.
La stagiaire va ensuite soumettre les dossiers à un comité d'approbation à l'interne qui est composé d'avocats bénévoles.
Chaque semaine, une rencontre est organisée pour évaluer les dossiers qui sont complets.
Actuellement, l’organisme fait face à de nombreux dossiers en droit administratif. On retrouve notamment tout ce qui est assurances à invalidité et indemnités.
En droit de l’immigration, les dossiers sont également nombreux.
Après deux mois passées au sein de l’organisme, la jeune femme encourage définitivement les étudiants à suivre sa voie.
« Si on veut vraiment donner un sens à ce qu'on fait, c'est une voie excellente ».
Selon elle, il y a également beaucoup d'épanouissement personnel dans la mesure où il y a une prise en charge rapide des dossiers et beaucoup d'autonomie.
« Je trouve que ça change aussi des discours qu'on entend souvent à l'université. On parle beaucoup des domaines du droit civil et du droit des affaires. Quand on arrive dans le milieu communautaire, on sent qu’on peut vraiment faire un changement dans la vie des gens ».