L'Université d'Ottawa promeut le bilinguisme

Theodora Navarro
2016-04-14 13:15:00

Selon elle, de nombreux étudiants bilingues seraient aptes à dispenser de tels services mais leurs universités ne leur permettent pas de suivre le cursus en français. La première à le faire sera donc l’Université de Saskatchewan. Approchée par l’Université d’Ottawa, elle offrira dès l’automne prochain un cursus de droit en français.
Un programme bilingue
En Saskatchewan, on se réjouit d’avoir su saisir la balle au bond et devenir des pionniers en la matière. Ainsi Doug Surtees, doyen associé de l’Université, confie qu’ils sont « ravis d’avoir l’opportunité de commencer si vite (le nouveau programme) et d’être la première université à accepter ce partenariat » avec l’Université d’Ottawa.
Pour lui, « les avocats qui ne parlent qu’une seule langue sont nécessairement désavantagés car beaucoup de nos lois sont dans les deux langues ». Les avocats capables de maîtriser les deux langues auraient ainsi en main tous les outils nécessaires à leur succès.
Les étudiants intéressés sont invités à rédiger un essai de deux pages pour montrer leur motivation. Ils suivront une partie du programme traditionnel en anglais. Les cours de Common Law seront dispensés en français. Chaque étudiant sera associé à un mentor de l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan, et aura l’opportunité de faire un stage à ses côtés.
Des universités intéressées à l’Ouest
D’autres universités, notamment en Alberta et en Colombie-Britannique, pourraient prochainement suivre le même chemin. « Notre but est d’offrir une formation aux étudiants bilingues un peu partout au Canada », confie Me Magnan.
L’appui de l’Université d’Ottawa sera certainement précieux à celles qui souhaitent mettre un tel programme en place. La formation en Common Law en français y est dispensée depuis maintenant 40 ans et les divers outils utiles à sa mise en place et à son maintien y ont été désormais bien éprouvés.
Des Fransaskois et le droit
il y a 8 ansIl faudrait plutôt dire la Saskatchewan et en Saskatchewan, si c'est une blague, elle n'est pas de très bon goût.