Une étudiante s’engage pour la justice participative
Sonia Semere
2023-11-14 14:15:00
Cette bourse consiste à récompenser l’étudiant de premier cycle en droit ayant obtenu la meilleure note dans le cadre d’un concours portant sur la justice participative et les modes appropriées de résolution de conflits.
Il faut dire qu’en matière de justice participative, la jeune femme est particulièrement engagée.
« La justice participative signifie qu'il faut s'efforcer de mettre en place un système juridique qui soit non seulement efficace et efficient, mais aussi juste et équitable pour tous », confie Maya Antoun à Droit-inc.
C’est durant ses études à la faculté de droit d’Ottawa que la jeune femme a eu l’occasion de suivre un cours qui était relié à la justice participative.
Très rapidement, elle développe un intérêt certain pour ce modèle de résolution des conflits qui correspond à plusieurs valeurs qui lui tiennent à cœur à l’instar de l’égalité et l’inclusion dans le système juridique.
Maya Antoun voit la justice participative comme un modèle encourageant les parties à participer proactivement à la résolution de leur conflit.
Un modèle qu’elle compte mettre en pratique dans son domaine de prédilection: le droit immobilier.
« Le droit immobilier, c'est un des domaines où on peut voir un peu les projets se concrétiser dans un sens, pointe-t-elle. Je pense qu'il y a une certaine fierté à voir un immeuble physique en personne »;
L’idée de pouvoir travailler au coeur de projets d'envergure, partout à travers le monde, motive également la jeune femme.
Alors, comment compte-t-elle mettre en place ce modèle de justice participative au centre de sa pratique?
« L’idée est d’abord de faire comprendre aux clients qu'il y a des modes alternatifs aux résolutions de conflits, il faut vraiment les conscientiser sur ces méthodes », assure la jeune femme.
Parmi les alternatives, elle mentionne la médiation. « Il faut s’assurer que les intérêts des deux parties soient respectés et favoriser l’échange. Le but, c’est vraiment de trouver une situation gagnante pour chacun ».
La future avocate est actuellement étudiante en droit au chez Ivanhoé Cambridge, la filiale de la Caisse de dépôt et de placement du Québec. Son rôle consiste à promouvoir l’éthique et la conformité au niveau des affaires juridiques, mais également à l’échelle de la filiale.
Par la suite, elle compte rejoindre le cabinet Therrien Couture Joli-Coeur dans le cadre de son stage du Barreau, en 2025.
« Je m'attends à ce que ma pratique soit un peu plus axée sur le droit immobilier qu'en éthique et conformité. Au final, je pense que ces deux pratiques se combinent très bien pour avoir une meilleure compréhension du marché ».
En attendant, Maya Antoun poursuit un Juris Doctor à l'Université de Montréal afin de parfaire sa connaissance du droit.