4 profils qui ne devraient pas devenir avocats

Nous voilà mi-août, quelques jours avant la reprise des cours à la faculté. Il est encore temps pour les étudiants qui entreront bientôt en première année de s’assurer qu’il est dans leur intérêt d’entamer (ou non) de longues études en droit. C’est le moment pour eux de se poser les bonnes questions et de peser le pour et le contre de leur choix, rappelle Above the law.

Découvrez les quatre profils qui ne sont pas faits pour devenir avocats.

1 - L’activiste

Les activistes veulent devenir avocat pour changer le système, et éduquer les citoyens.

La plupart d’entre eux sont devenus activistes car l’une ou plusieurs de leurs connaissances (ou pire: eux-mêmes) se sont faits broyer par la vilaine machine judiciaire ou la police, ou encore ont été victime d’une situation injuste.

Plein d’amertume, l’activiste a perdu beaucoup d’argent dans un litige où la partie adverse l’a ridiculisé publiquement. Petit, il a souvent entendu ses parents se déchirer autour du prix grandissant du loyer (il découvrira trop tard que le propriétaire avait illégalement tripler les tarifs du marché). De toute façon, ses parents n’avaient pas les moyens de se payer un avocat pour réclamer leur dû.

Les activistes ont de nobles objectifs, mais ils n’ont pas forcément besoin d’un baccalauréat en droit pour les atteindre. Un emploi au sein d’un organisme gouvernemental leur permettra bien davantage d’avoir un impact direct sur les gens qu’ils souhaitent aider.

2 - Le déterminé

Les déterminés ont pris leur décision alors qu’ils jouaient encore dans leur bac à sable. Ils n’en démordront plus : ils seront avocats.

Ainsi, le déterminé refusera ne serait-ce que discuter du fait que le choix d’une carrière en droit n’est plus aussi « sécurisant » qu’il l’était quelques années plus tôt. Si vous tentez de le faire se questionner sur son choix, qu’il dit avoir pris en toute connaissance de cause, il se montrera hostile, voire agressif.

La vie du déterminé n’est pas simple. Imaginez que l’on remette vos plans en cause toutes les cinq minutes ! Il n’en peut tout simplement plus de devoir se justifier et de prouver qu’il a raison ! Ce type de profil n’hésitera d’ailleurs pas par la suite à poster des citations inspirantes et autres formules sur les bienfaits de la motivation sur sa page Facebook. Sa carrière sera dédiée à un but : vous prouver que c’est vous, et pas lui, qui avez eu tort de ne pas y croire.

3 - L’effrayé

Les effrayés ont peur, ils ne peuvent plus reculer. Ils craignent de tomber en disgrâce, de se sous-estimer une fois de plus, de se faire couper les vivres par leurs parents ou de se voir publiquement déshonorer par leur cercle de proches.

Sous pression, l’effrayé est obsédé par l’idée que le monde (comprendre : leur famille) a investi du temps et de l’argent en lui, et nourrit mille espoirs et attentes à leur égard. Parfois, c’est vrai : les parents mettent beaucoup la pression sur les futurs étudiants.

Le temps lui apprendra la liberté et le libre arbitre, ainsi que toutes les raisons, aussi diverses que valables, de choisir un autre chemin que celui que l’on pensait suivre initialement.

4 - Le spirituel

Les spirituels ont une foi profonde, ils sont persuadés que c’est leur destin que de devenir avocats.

Illuminés ou non, ils désirent sincèrement aider leur prochain. Ils y voient la mission et le sens de leur existence. Moralement, le spirituel se veut irréprochable. Pour lui, devenir avocat tient de l’engagement « divin ».

Êtes-vous l’un d’entre eux ?