Les défis de la négociation collective

Les rapports collectifs du travail ont beaucoup évolué au cours des dernières années. Pour permettre aux avocats et aux conseillers juridiques d'entreprises d'être à jour dans leur domaine de pratique, CCH propose une formation intitulée «Comment résoudre les défis d'aujourd'hui en négociation collective?».

La formation aura lieu le 28 novembre à Québec et le 5 décembre à Montréal et réunira les différents partenaires intervenant dans le processus d'une négociation collective.

Des représentants des parties patronale, syndicale et gouvernementale tiendront plusieurs conférences pour aiguiller les participants sur la façon de relever les défis actuels des relations collectives de travail et d'en appréhender les changements.

«La question est de savoir comment les syndicats et les employeurs doivent dorénavant s'asseoir à la table de négociation. On doit maintenant envisager la négociation avec plus de stratégies globales et moins de petites tactiques», affirme Me Louis Leclerc, associé chez Heenan Blaikie, qui interviendra dans le cadre des conférences.

Spécialisé en droit du travail et de l'emploi, il souligne que la modification de la composition de la main d'œuvre, avec l'augmentation du nombre de femmes et d'immigrants sur le marché du travail, a eu un impact important sur la négociation collective.

Également associé chez Heenan Blaikie, Me Richard Gaudreault donnera une conférence intitulée «Comment créer de la valeur par la négociation collective?», alors que Me Benoît Turmel, associé chez Fasken Martineau, entretiendra à son tour les participants sur la négociation de mauvaise foi.

Suzanne Thérien, du ministère du Travail, évoquera quant à elle ses expériences récentes relatives à la concertation patronale syndicale avec le ministère.

L'après-midi sera réservé à une table ronde réunissant également des représentants du CSN et du Syndicat canadien de la fonction publique, pour évoquer la transformation du pouvoir de négociation des parties, les principales forces et faiblesses des employeurs et des syndicats, et le rôle interventionniste du gouvernement.

«Cette formation est importante parce que nous devons maintenant nous asseoir à la table de négociation comme des hommes et des femmes d'affaires, c'est-à-dire en créant des valeurs. Il faut avoir une approche de collaboration afin que chacun puisse y trouver son compte», indique Me Leclerc.

Pour plus de renseignements ou pour vous inscrire à la formation, cliquez ici.