Nouveautés à l'Université Laval

Emeline Magnier
2015-04-15 10:15:00

Dans le programme de maîtrise avec mémoire, ont été ajoutés deux cheminements bidiplômants, en partenariat avec deux facultés de droit françaises : un deuxième cycle en droit de la propriété intellectuelle et des technologies numériques avec l'Université Paris Sud et un deuxième cycle en droit pénal avec l'Université Toulouse 1.
À l'issue de cette formation de 12 mois à temps plein, les étudiants disposeront de deux diplômes, une maîtrise de l'Université Laval et un Master 2 de l'université française correspondante. « C'est un programme assez unique qui offre une complémentarité d'expertises en termes de connaissances en droit », souligne Me Dominic Roux, vice-doyen aux études supérieures et à la recherche et directeur des programmes de deuxième et troisième cycles à la Faculté de droit.
Après avoir passé l'automne en France où ils suivront des cours en droit français et en droit international, les membres de la cohorte étudieront à Québec à la session d'hiver suivante. À compter du mois de mai, ils travailleront à la rédaction de leur mémoire sous la direction d'un professeur français et d'un professeur québécois. « Étudier à l'étranger permet d'avoir une analyse beaucoup plus critique par rapport à notre propre système de droit et de s'ouvrir les horizons », souligne Me Roux.
Accent sur les compétences professionnelles des doctorants
Le programme de doctorat présentera lui aussi d'importants changements afin de permettre aux étudiants de développer leurs compétences professionnelles dans le cadre de leurs études de troisième cycle.
« Il y a de plus en plus de doctorants et tous ne deviendront pas professeurs. Nous voulons leur donner les outils pour qu'ils puissent mieux intégrer le marché du travail comme chercheurs, futurs praticiens et professionnels de haut niveau », poursuit Me Roux.
Sur les 90 crédits du programme de troisième cycle, les étudiants pourront librement disposer de 12 crédits pour suivre un cours de maîtrise en lien avec le sujet de leur thèse, faire un stage ou un séjour de recherche à l'étranger. « Nous misons sur l'encadrement des étudiants et veillons aussi à leur offrir la flexibilité nécessaire pour répondre à leurs aspirations », conclut le vice-doyen.