Les cabinets préférés des clients
Emeline Magnier
2014-07-24 15:00:00
C'est le cabinet Blake Cassels & Graydon qui arrive en tête, devant Norton Rose Fulbright qui occupait le premier rang l'an dernier.
Stikeman Elliot occupe la troisième place du podium et grimpe ainsi d'une place par rapport au classement de 2013, tandis qu'Osler se classe en quatrième position, réalisant une remontée notable de quatre rangs et une augmentation de 10 points sur son indice de notoriété.
Le cabinet Fasken Martineau reste stable et se maintient en cinquième position tandis que le McCarthy Tétrault connaît une descente marquée passant de la deuxième à la sixième place avec un indice de notoriété de 69,3 sur 100 contre 97,2 l'an passé.
Gowlings passe de la sixième à la huitième position, suivi par Dentons qui grimpe d'une place mais perd 7 points. Au dixième rang cette année, Borden Ladner Gervais descend d'une marche avec un indice inférieur de 12 points.
McMillan conserve la dernière place du classement qu'il occupe avec Davies, qui réapparaît cette année, alors qu'il était absent en 2013.
La recherche ayant été complétée en janvier dernier, Heenan Blaikie figure dans le classement à la quatorzième position, ce qui n'est pas sans rappeler que les cartes peuvent être vite rebrassées sur le marché juridique.
D'après Acritas, l'index 2014 témoigne d’un certain degré de normalisation de l'industrie, après la fusion de Norton Rose Fulbright en 2013, devenu un joueur mondial. « Les restrictions de budgets des services juridiques des entreprises sont de plus en plus importantes et se reflètent dans le choix du cabinet d'avocats », explique Elizabeth Duffy, vice-présidente d'Acritas US.
Les conseillers juridiques interrogés ont indiqué avoir des attentes croissantes envers leurs fournisseurs de services et près du tiers d'entre eux estiment que les coûts doivent être réduits.
« Dans un marché au ralenti, les firmes qui ne parviennent pas à identifier leurs forces et à construire une marque forte sont encore plus confrontées à une baisse des taux. Il devient alors plus difficile de se démarquer et d'acquérir une notoriété auprès des clients les plus importants », poursuit M. Duffy.
Pour établir son classement, la firme de sondage a compilé les réponses de 191 conseillers juridiques travaillant au sein d'organisations canadiennes de différents secteurs (industrie, finances, énergie, institutions gouvernementales,…) et dont le chiffre d'affaires est supérieur à 50 millions de dollars.
Ils ont été interrogés sur leur connaissance des cabinets et leurs préférences, leur choix en matière de litige de grande complexité et de fusions acquisitions. 77 conseillers juridiques d'entreprises étrangères ont également été questionnés quant à leur choix en matière de services juridiques au Canada.