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Elle a cliqué sur Droit-inc… et a tout quitté!

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Sophie Ginoux

2025-04-15 15:00:46

Un simple article a suffi pour tout chambouler : carrière, famille, pays. Une histoire vraie comme on les aime…On vous raconte tout !

Le 3 avril 2024, quand Droit-inc publie un article sur Me Vincent Allard et son entreprise Corpomax, nous étions loin de nous douter que son appel à une relève serait aussitôt entendu.

Mes Vincent Allard et Christine Joyal

Me Christine Joyal, alors conseillère juridique principale pour L’Oréal Canada, était au volant de sa voiture quand une de ses amies l’a contactée en lui référant ce texte, et en lui disant : « La voilà, ta chance ! »

Cette chance, c’était celle de travailler aux États-Unis, un rêve que caressait l’avocate en droit d’affaires depuis longtemps. Mais avec un conjoint et deux enfants, ainsi que les démarches nécessaires pour décrocher une Green card, son projet était plutôt utopique.

En parcourant toutefois l’article consacré au propriétaire de Corpomax, une étincelle s’est allumée. Me Joyal a donc immédiatement écrit à son conjoint en lui posant une simple question : « Que dirais-tu d’aller vivre dans le Delaware ? »

Coup de foudre entre avocats

Précision tout de suite que c’était moins cet État, que le caractère jovial et l’expertise unique de Me Allard, ainsi que le fait qu’il souhaitait passer les rênes d’une société en pleine santé, qui ont séduit l’avocate.

Une première rencontre virtuelle, puis un déjeuner en tête à tête dans un Saint-Hubert, ont été un franc-succès. Mais aux yeux de Me Allard, le coup de foudre professionnel n’aurait pas été complet sans un dernier test.

« Je voulais lui faire passer le test des valeurs, raconte-t-il. Vérifier la qualité de la relation et des interactions qu’elle avait avec son conjoint, tout comme leur vision de l’émigration. Alors, on les a avec mon épouse invités tous les deux à passer un weekend à la maison, dans le Delaware. »

Devinez comment s’est passée cette fin de semaine cruciale… divinement, bien sûr ! Si bien que quelques mois plus tard, en se privant au passage d’une jolie promotion chez L’Oréal, Me Joyal est partie refaire sa vie chez nos voisins.

Anecdotes d’émigration aux États-Unis

Refaire sa vie ailleurs, cela nécessite toujours des ajustements, même si cet ailleurs se situe à seulement huit heures de voiture.

L’avocate l’a compris le jour même de son déménagement, alors qu’elle conduisait sa voiture bourrée d’affaires, et son conjoint un camion tout aussi plein. « On a fait face à une belle tempête de neige au Québec. Et en arrivant dans le Delaware, alors qu’on pensait s’être sauvés de l’hiver, une deuxième nous est tombée dessus ! » Au moins, elle n’a pas été dépaysée en arrivant dans son nouveau chez-elle.

Mais ce ne sont pas les seules surprises que ce choix d’émigrer ont causées. « J’ai été forcée de me marier ! » s’écrie-t-elle. Effectivement, elle n’aurait pas pu obtenir son visa familial sans passer par la case mariage. « En un sens, Corpomax nous a unis !» ajoute-elle en riant, avant de préciser qu’elle partage la vie de son désormais mari depuis plus de 14 ans, quand même.

Me Joyal ajoute qu’elle ne s’attendait pas non plus… à devoir repasser son permis de conduire. Eh oui, l’État du Delaware, comme d’autres aux États-Unis, n’ont pas d’entente à ce sujet avec le Québec. C’est donc accompagnée de Me Allard qu’elle a dû refaire ses classes, un brin infantilisantes.

« Il fallait vraiment qu’elle veuille travailler pour Corpomax pour faire tout cela ! Mais c’est une vraie dynamo, alors ce ne sont pas les défis qui lui font peur » lance à la blague ce dernier, devenu son mentor au volant comme au sein de son bureau.

Source : ChatGPT
Le présent et l’avenir de Corpomax


Travailler sous la houlette d’un spécialiste, depuis plus de 24 ans, en incorporation de sociétés dans les 50 États américains, à quoi cela ressemble-t-il ? Quand on sait que Me Vincent Allard en a créé plus de 5000 à travers les États-Unis pour le compte de clients, majoritairement francophones, provenant de 53 pays différents, on peut être un peu perdu et impressionné.

Avec sa verve habituelle, ce dernier devance la réponse de sa protégée juste à côté de lui. « Je lui ai simplement dit que la première année, elle serait mon esclave, c’est tout, ha ha ! »

Rassurez-vous, cependant. Le statut d’esclave de Me Joyal se cantonne au fait qu’elle doit se former à tous les systèmes et processus de Corpomax, aussi pointus qu’efficaces, ainsi qu’au service à la clientèle très personnalisé qui en est la marque de commerce.

« J’apprends beaucoup, nous confie-t-elle. Même si j’ai eu la chance d’évoluer pour des sociétés internationales auparavant, les États-Unis, c’est un monde à part. Mais je suis contente d’être là, de vivre ici, de travailler aux côtés de Vincent et d’apporter à l’entreprise mon expertise personnelle. »

De son côté, Me Allard est heureux d’avoir trouvé sa perle rare, celle qui reprendra le flambeau de son entreprise à sa retraite. Et pour laquelle il cherche tranquillement un acquéreur.

« Le meilleur acquéreur, pour moi, ce ne sera pas automatiquement celui qui mettra le plus d’argent sur la table. Ce sera celui qui correspondra le plus avec mes valeurs, tout comme l’a fait Christine. Je veux vraiment qu’il traite bien mes clients, et qu’il comprenne la saveur majoritairement francophone de nos services. Sera-t-il américain, canadien, ou pourquoi pas québécois ? Je l’ignore, mais je suis ouvert aux propositions », dit-il.

Mais que deviendra donc ce fringant entrepreneur par la suite ? On a du mal à se l’imaginer à la retraite. « Disons que l’idée de me prélasser sur une plage, d’écouter Netflix et de passer du temps avec mon épouse ne me répugne pas trop, avoue-t-il en souriant. Une fois la formation de Christine terminée, la transition réalisée avec mes clients et Corpomax vendu, je ne serai plus qu’un souvenir… Mais non, évidemment ! Elle pourra toujours compter sur moi », conclut-il en souriant. Il est vraiment impayable !

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