Pourquoi faire partie d’un C.A
Ioanna Lianis
2015-05-04 14:15:00
Puis, alors que je participais à l’une des activités organisées par la Chambre de commerce, j’ai été approchée par une personne qui connaissait une personne avec qui j’aurais des affinités philanthropiques et qui était justement à la recherche d’une personne pour combler un siège sur son conseil d’administration.
Nous avons alors été mis en contact et c’est à compter de ce moment-là que l’aventure a commencé. La mission de l’organisme m’ayant séduite instantanément, j’ai sauté sur l’occasion ! Je siège toujours au sein de cet organisme et j’en ai même intégré un deuxième afin de doubler mon plaisir. Voici pourquoi je décide à chaque jour de réitérer mon engagement auprès de ces organismes.
Pour contribuer à plus grand que soi : S’impliquer au sein d’organismes permet avant tout de promouvoir et soutenir des causes qui nous tiennent à cœur. Tout le monde a le pouvoir de faire la différence (chaque action compte, si petite soit-elle !) et c’est quand on s’en rend compte que nos actions prennent alors tout leur sens. Pour moi, le sentiment d’être utile à l’avancement de notre société justifie amplement les heures bénévoles que je consacre aux organismes dans lesquels je m’implique. On a tous des bagages, personnel et professionnel différents qui permettent, mis ensemble, de réaliser de grandes choses.
Pour côtoyer des personnes d’exception : En m’impliquant, j’ai rapidement pu constater que j’ai la chance de côtoyer des personnes extraordinaires, provenant de différents milieux. Elles sont dévouées, généreuses de leur expertise et de leur temps et ont le cœur sur la main. En tant qu’avocate criminaliste, je peux vous dire que mes dossiers laissent plus souvent transparaître le côté moins reluisant de la nature humaine. Par conséquent, j’apprécie d’autant plus mon contact avec mes pairs impliqués.
Pour faire autre chose que du droit : Même si on se réfère parfois à moi pour des questions d’ordre juridique, je suis plus souvent appelée à faire autre chose que du droit. Par exemple, chez Femmessor-Montérégie, je fais partie d’un comité où l’on doit statuer sur l’octroi de prêts à des entrepreneures. On analyse le potentiel entrepreneurial de la candidate ainsi que celui de son projet. Même si l’on peut demander à des candidates de nous fournir des garanties contractuelles ou encore, de se doter de meilleurs contrats avec ses partenaires, la plus grande partie de l’analyse ne porte pas sur le volet juridique.
Elle œuvre à titre d’administratrice au sein de deux organismes sans but lucratif, Femmessor-Montérégie et Carrefour Le point tournant et anime aussi des ateliers d’initiation à la justice auprès d’élèves du secondaire pour Éducaloi.