Il peut conduire de nouveau... grâce à la COVID-19
Radio -Canada
2020-05-07 08:02:00
Le résident de Uashat, dont le permis avait été révoqué après avoir atteint la limite de points d’inaptitude, travaille à l'aluminerie Alouette où il est opérateur de chariots élévateurs.
Avec la COVID-19, plus personne ne veut faire du covoiturage, a fait valoir l'homme de 37 ans à la juge Luce Kennedy.
Cette dernière a accédé à sa demande, en raison des mesures sanitaires mises en place par le gouvernement.
Lors de l'audience, M. McKenzie a indiqué qu'il ne pouvait pas utiliser le transport en commun et que le tarif d'un taxi pour franchir les 70 km qui séparent son lieu de travail et sa résidence lui coûterait quotidiennement 150 $.
En raison des directives concernant la distanciation sociale, le confinement et la délimitation des régions sociosanitaires incluant les communautés autochtones, M. McKenzie ne peut pas faire du covoiturage comme il le faisait auparavant, sans risquer de recevoir un constat d’infraction, constate la juge.
Exception
La juge Kennedy considère donc qu'il s'agit d'une exception prévue au Code de la sécurité routière pour récupérer un permis restreint dans le cadre de l'exécution de son travail principal.
La magistrate a ordonné à la SAAQ de lui délivrer un permis de conduire valide jusqu'au 8 juillet, ou plus tôt si le gouvernement levait l'état d'urgence sanitaire avant cette date.
Son permis de conduire sera valide seulement pour se déplacer dans le cadre de son travail.