Avocat et entrepreneur : un double défi
Sophie Ginoux
2024-08-15 14:15:17
Les avocats à la tête d’un cabinet doivent combiner leur pratique avec la gestion et le développement de leur entreprise. Quels sont leurs enjeux et comment peuvent-ils être accompagnés?
Lorsqu’on choisit le métier d’avocat, on est formé à diverses spécialités du droit… mais pas à l’entrepreneuriat!
Or, quand on a l’ambition de devenir associé d’un cabinet, ou même d’en créer un, on se rend vite compte que la gestion d’un bureau et le développement d’affaires ne s’apprennent pas en un claquement de doigts.
« Cela peut être intimidant et exigeant, surtout au début », reconnaît Me Valérie Black St-Laurent, dont la carrière a débuté en pleine pandémie.
De la théorie à la pratique
Valérie Black a toujours eu un intérêt marqué pour les questions de justice sociale. Après un baccalauréat en Études des conflits et des droits humains à l’Université d’Ottawa, elle a décroché à l’Université McGill, non seulement le Barreau du Québec, mais aussi le Barreau de l’Ontario. Impressionnant!
Mais voilà, la pandémie est arrivée au moment même où la jeune avocate prenait son envol. Déménagée à Ottawa, elle est rapidement devenue associée du cabinet Reesink & Black Law, spécialisé en droit criminel et en droit de la famille, mais il lui fallait développer sa clientèle.
« C’est là que j’ai découvert JuriGo.ca, cette géniale plateforme de développement d’affaires clé en main, raconte-t-elle. En pleine pandémie, il m’était impossible de rencontrer en personne de potentiels clients, et encore moins de savoir où les dénicher. Donc, grâce à JuriGo, j’ai obtenu des références validées de justiciables avec des besoins légaux. Et ça, ça a fait la différence. »
Une nouvelle mission aussi sociale que commerciale
Peu à peu, Me Valérie Black s’est sentie de plus en plus à l’aise avec son double rôle d’avocate et d’associée. Mais elle a quand même mis sa carrière sur pause quand elle est tombée en congé de maternité.
« J’adorais le droit criminel, mais l’engagement nécessaire pour le pratiquer à temps plein était trop exigeant pour être une mère présente pour ma petite fille », confie-t-elle. Comme un signe du ciel, elle a lors joint les rangs de JuriGo.ca, la même plateforme qui l’avait aidée à décoller professionnellement.
L’avocate devenue directrice du développement des marchés, notamment en Ontario, a tout de suite apprécié l’équipe jeune, dynamique et valorisante permettant à cette plateforme de mettre chaque année en contact, gratuitement, plus de 100 000 justiciables avec des cabinets juridiques. « Et plus de 1200 juste cet été en Ontario! », ajoute-t-elle.
Ce succès est d’autant plus louable que JuriGo prône, selon Me Black, une justice sociale qui lui tient à cœur depuis toujours : « Entre l’accès à la justice que nous offrons aux gens, d’un côté, et le développement d’affaires que nous facilitons aux avocats, de l’autre, nous aidons beaucoup de monde, c’est clair! »
Accompagnement et coaching
L’arrivée de Me Valérie Black St-Laurent a également permis à JuriGo.ca d’ajouter une corde à son arc. « Les enjeux que rencontrent les avocats, notamment quand ils démarrent leur cabinet, vont au-delà de la recherche de clients », souligne-t-elle.
Conventions d’honoraires, difficultés de paiement, saine gestion… Il y a quantité d’éléments de la sorte qui mériteraient d’être appris avant de se lancer dans l’entrepreneuriat pour ne pas se sentir dépassé et manquer des opportunités. Voilà pourquoi JuriGo a décidé, parallèlement à sa mission principale, de se lancer dans l’accompagnement et le coaching personnalisé en développement des affaires.
« C’est une manière pour moi de mettre à profit mon expérience d’une dizaine d’années en tant que conférencière, mais aussi de répondre aux besoins de mon milieu avec des produits ciblés, pertinents et évolutifs. C’est ce que j’aime aussi avec JuriGo : sky is the limit! », conclut l’avocate, qui s’apprête d’ailleurs à donner une formation accréditée par le Barreau du Québec.
Avis aux intéressés!