L’année Stikeman, Pierre Raymond en entrevue

Rene Lewandowski
2007-05-02 10:38:00
Mais qu’est-ce qui explique ce succès ? Droit-inc.com s’est entretenu avec Pierre Raymond, le président du conseil de la société.
Droit-inc.com : Ça bouge beaucoup dans le domaine des fusions et acquisitions, comment l’expliquez-vous ?
Pierre Raymond : Effectivement, il n’y a jamais eu autant d’effervescence. Les profits des entreprises sont en hausse, ce qui leur permet de faire des acquisitions. D’autre part, les investisseurs cherchent des alternatives aux marchés boursiers traditionnels, notamment en confiant de plus en plus leurs épargnes aux fonds d’investissement privés, qui se retrouvent avec beaucoup de liquidités pour faire des acquisitions.
Pierre Raymond : Il n’y a pas de recette miracle. C’est une combinaison de plusieurs facteurs. Notre réputation, notre capacité à livrer la marchandise, et surtout la qualité de nos avocats. Les clients cherchent des professionnels qui peuvent faire le travail dans des transactions complexes.
DI : Tous ces palmarès qui vous classent bon premier, vous y attachez de l’importance ?
Pierre Raymond : À choisir, on préfère nettement se classer premier ! Cela dit, ce n’est pas tant la position au classement qui compte, mais d’y figurer tous les ans. De plus, la valeur des transactions a son importance, mais ce qu’il faut surtout regarder c’est le nombre de transactions dans lesquelles on est impliqués. Car plus on fait de mandats, plus on fait d’argent.
DI : Justement, comment obtenez-vous autant de mandats ?
Pierre Raymond : Notre avantage sur nos concurrents, c’est que nous avons beaucoup d’individus de calibre, ce qui nous permet de mener plusieurs transactions de front. Nous obtenons également des mandats de plusieurs sources : de nos clients de longue date ; des investisseurs financiers, les KKR, Teachers, et Bain capital de ce monde ; et de plus en plus des cabinets juridiques internationaux avec qui l’on développe des relations. Ces cabinets agissent pour de grands industriels et investisseurs financiers américains, européens ou asiatiques ; lorsqu’ils songent à investir au Canada, ils nous contactent.
Anonyme
il y a 17 ansIl est drôlement court cet article, ce serait bien d'en savoir plus!