Hypothèques : les stratégies assurantielles gagnantes pour les avocats!
Sophie Ginoux
2022-04-26 10:15:00
Le milieu légal ne fait pas exception à la règle, car rares sont les avocats qui maîtrisent le logique et les tours de passe-passe des assurances. Comme la majorité des gens, ces derniers vont ainsi machinalement contracter l’assurance hypothécaire prescrite par leur prêteur, quitte à le regretter par la suite… et surtout sans savoir qu’ils n’avaient pas à le faire !
« Effectivement, on ignore souvent qu’on a le droit de contracter une protection différente ailleurs », confirme Nathalie Martel, conseillère pour la Financière des avocates et des avocats. Les institutions financières ont beau dire que leurs produits en assurance hypothécaire sont d’adhésion obligatoire dès qu’on réalise un emprunt auprès d’elles, c’est absolument faux. « En fait, ajoute l’experte, on peut magasiner sa protection comme on le fait quand on achète des chaussures et qu’on refuse la graisse ou les semelles qu’on veut nous vendre avec à la caisse. Il faut juste le savoir ! »
Assurance hypothécaire ou assurance vie temporaire ?
Le fait de pouvoir choisir son modèle de protection hypothécaire permet de réaliser de meilleurs choix, comme celui de ne pas signer une assurance hypothécaire.
Pourquoi ? se demanderont certains. Parce que ce type d’assurance s’accompagne de contraintes et de pertes monétaires que l’on ne retrouve pas dans une assurance vie temporaire utilisée aux mêmes fins. C’est d’ailleurs ce type d’assurance alternative que propose la Financière des avocates et des avocats à ses membres pour leur faire épargner de l’argent et du stress.
Qu’est-ce qui différencie une assurance hypothécaire d’une assurance vie temporaire ? « Beaucoup d’éléments, répond le conseiller Michel Dugal. Avec une assurance hypothécaire, par exemple, vous n’êtes pas le propriétaire de votre police, c’est votre prêteur qui l’est. Vous n’avez donc aucun contrôle sur le montant assuré, dicté par le montant du prêt et non par vous. »
Le milieu légal ne fait pas exception à la règle, car rares sont les avocats qui maîtrisent le logique et les tours de passe-passe des assurances. Comme la majorité des gens, ces derniers vont ainsi machinalement contracter l’assurance hypothécaire prescrite par leur prêteur, quitte à le regretter par la suite… et surtout sans savoir qu’ils n’avaient pas à le faire !
« Effectivement, on ignore souvent qu’on a le droit de contracter une protection différente ailleurs », confirme Nathalie Martel, conseillère pour la Financière des avocates et des avocats. Les institutions financières ont beau dire que leurs produits en assurance hypothécaire sont d’adhésion obligatoire dès qu’on réalise un emprunt auprès d’elles, c’est absolument faux. « En fait, ajoute l’experte, on peut magasiner sa protection comme on le fait quand on achète des chaussures et qu’on refuse la graisse ou les semelles qu’on veut nous vendre avec à la caisse. Il faut juste le savoir ! »
À contrario, l’assurance vie temporaire appartient à l’assuré. Ce qui lui permet de fixer le montant de protection qu’il désire, de profiter de meilleurs tarifs et d’une couverture égale en tout temps, de choisir un bénéficiaire, de conserver la même police une fois l’hypothèque réglée. Et chose non négligeable, d’utiliser cette couverture à d’autres urgences, comme des coûts d’éducation ou le remboursement de dettes.
« Pour donner un cas de figure concret de notre approche à la Financière, explique Nathalie Martel, disons que pour une hypothèque de 487 000 dollars, si un avocat contracte une assurance hypothécaire et décède 10 ans plus tard, son solde hypothécaire s’élève alors de 367 000 dollars. C’est donc ce montant qui sera donc versé au prêteur. Alors que si cette personne prend une assurance vie temporaire, selon une prime similaire d’une valeur de 500 000 dollars, le capital assuré complet sera versé à son ou sa bénéficiaire. On obtient donc une différence de près de 150 000 dollars. Ce n’est pas négligeable ! »
Choix et accessibilité
Outre le fait d’être plus payante, une assurance vie temporaire utilisée à des fins d’assurance hypothécaire est également beaucoup plus flexible que cette dernière. À la Financière des avocates et des avocats, par exemple, deux formules sont proposées aux membres pour mieux répondre à leurs besoins : une assurance vie temporaire de 20 ans et une autre de 5 ans dont les primes sont renouvelables jusqu’à 80 ans.
« L’assurance vie temporaire de 20 ans, dont les versements sont fixes, garantit l’accessibilité au capital assuré complet sans avoir à payer pour les fluctuations économiques. Tandis que l’assurance dont les primes sont graduées au 5 ans permet aux assurés une gestion active des coûts. Alors, si par exemple un jeune couple achète une première maison et veut y faire des rénovations, il peut souscrire une assurance vie de 5 ans qui comprend ces deux volets, tout en épargnant de l’argent en raison de leur âge et de leur bonne santé », indique Michel Dugal.
Et ce n’est pas tout ! Il faut aussi souligner qu’en raison de son statut d’OBNL, la Financière des avocates et des avocats ne limite pas l’accès à ces assurances vie temporaires à ses membres. Conjoints, enfants majeurs, employés de cabinets et leurs conjoints ; toutes ces personnes peuvent bénéficier des tarifs préférentiels et des avantages de ces formules assurantielles.
« Et cette accessibilité est valide même si le membre quitte la profession ou part à la retraite ! ajoute M. Dugal. C’est ce qui prouve une fois encore que nous travaillons pour nos membres, et non pour les profits qu’ils peuvent nous rapporter. » Une vision aussi rare que généreuse dans le milieu de la finance, n’est-ce pas ?