L’ABC-Québec, plus pertinente et essentielle que jamais!
Stéphanie Parent
2016-05-17 14:15:00
« La principale mission de l’ABC-Québec est de défendre les intérêts socio-économiques de ses membres qui proviennent de toutes les sphères du milieu juridique : notaires, avocats, juges, professeurs de droit et étudiants en droit », indique Me Michèle Moreau, présidente de l’ABC-Québec. C’est la seule association qui les regroupe tous.
« La nouvelle gouvernance du Barreau rend l’ABC-Québec encore plus pertinente », affirme Me Stéphane Lacoste, vice-président de la Division. « Je crois profondément que l’ABC-Québec joue un rôle complémentaire à celui de l’Ordre », déclare Me Moreau. L’ABC-Québec est donc l’endroit où s’unir et s’impliquer pour veiller aux intérêts de la profession juridique.
L’ABC-Québec se penche et prend position sur des questions d’actualité qui touchent ses membres et fait un travail de représentation auprès du gouvernement provincial. « Veiller aux intérêts des membres, cela veut également dire faire évoluer et améliorer la profession, notamment en matière d’égalité et de diversité », explique l’avocate.
La Division a non seulement « le potentiel de représenter la profession partout au Québec », comme l’indique Me Moreau, mais elle « donne également une représentation au niveau national », affirme Me Lacoste. Au cours de l’année 2015-2016, l’ABC-Québec a transmis ses préoccupations à trois reprises au gouvernement provincial. Au niveau canadien, l’ABC national a réalisé six interventions devant la Cour suprême du Canada. C’est d’ailleurs grâce aux actions d’organisations comme l’ABC que le système de justice canadien, sans être parfait, est parmi les meilleurs au monde, illustrent les deux avocats.
Le défenseur des juristes
L’ABC-Québec s’intéresse particulièrement aux conditions que connaissent les jeunes juristes et aux enjeux soulevés dans le rapport Situation de l’emploi chez les jeunes avocats au Québec du Jeune Barreau de Montréal (JBM).
L’une des recommandations est de réévaluer le contingentement de l’accès à la profession. Bien que la question relève des barreaux et des universités, l’ABC-Québec se penche sur le sujet. « Il est important de donner l’heure juste aux jeunes qui envisagent des études en droit, qu’il s’agisse de l’état du marché de l’emploi, du salaire à l’entrée ou du taux de placement », indique Me Moreau.
Le rapport du JBM soulignait également l’importance de l’innovation dans ses recommandations, afin de développer de nouvelles façons de pratiquer le droit. L’ABC étudie le sujet depuis quelques années avec le projet Avenirs en droit. Le dernier rapport de ce groupe de travail, Pratiquer le droit autrement : l’avenir des jeunes juristes, analyse la situation des jeunes membres de la profession. « Il est important d’outiller les jeunes juristes pour qu’ils puissent mieux répondre aux besoins de leurs clients », affirme Me Moreau.
Un milieu où se développer
L’ABC-Québec est également un lieu d’épanouissement professionnel pour ses membres et offre notamment des formations dont la renommée n’est plus à faire. « L’ABC-Québec présentait des conférences bien avant l’entrée en vigueur de la formation continue obligatoire, car elle juge que c’est essentiel dans une pratique de plus en plus exigeante », résume la présidente. Dispensateur de formation reconnu par le Barreau du Québec et la Chambre des notaires du Québec, la Division réussit à attirer des experts pour animer ses activités. « On a les meilleurs conférenciers! », déclare Me Moreau.
L’Association est un milieu propice pour élargir son réseau professionnel. « En s’impliquant à l’ABC-Québec, on a l’occasion de rencontrer des experts de notre domaine de pratique, des juges et même des collègues des différentes régions du Canada », raconte Me Lacoste, qui est également président sortant de la section de droit du Travail et de l’emploi.
Ce n’est pas tout car, en s’impliquant au sein de l’Association, les bénévoles développent de nouvelles compétences telles que des habiletés de gestionnaire et de leader, ainsi que des notions en communication et en finances. « Ce sont des expertises différentes, mais utiles », indique la présidente. « Cela fait de nous de meilleurs juristes », précise Me Lacoste. De plus, selon Me Moreau, « aucune expérience ne se compare à celle de travailler sur une intervention ou un mémoire qui sera présenté au gouvernement ».
« Tous les juristes qui, en ce moment, ressentent le besoin d’être membres d’une association dont le mandat est de protéger ses membres plutôt que le public sont chaleureusement invités à adhérer à l’ABC », appelle la présidente. « L’Association est ce qu’en font ses membres, ajoute Me Lacoste en s’impliquant, on peut influencer ses orientations et ses positions », conclut Me Lacoste.