Litige 2024

Le litige à Québec

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Sophie Ginoux

2024-10-30 14:15:22

Me Ariane-Sophie Blais. Source: Langlois
Me Ariane-Sophie Blais. Source: Langlois
Grands dossiers, grosse équipe, vaste expertise, réputation irréprochable. Un grand cabinet prouve que le litige de haut calibre a tout autant sa place à Québec qu’à Montréal…



Lorsqu’elle décroche en 2011 son Barreau après ses études à l’Université d’Ottawa, Me Ariane-Sophie Blais n’a pas choisi de lancer sa carrière dans cette ville, ni d’ailleurs à Montréal. Elle s’est plutôt établie à Québec.

« Je l’ai fait parce que je viens de là, mais aussi pour des raisons professionnelles », raconte celle qui a intégré les rangs de Langlois en 2014 et en est devenue une associée en 2019. L’avocate estime que le marché de Québec est très attrayant, avec une clientèle gouvernementale qui génère beaucoup de dossiers d’envergure, tout comme les compagnies d’assurances, dont la plupart ont leurs sièges sociaux dans cette ville. « Il n’a donc rien à envier à celui de Montréal », en conclut-elle.

Il faut dire que le cabinet dispose d’une équipe de choc à Québec, forte de 45 personnes, dont 25 associés, 16 sociétaires et 3 parajuristes et ce, uniquement pour le groupe litige de Québec!

« Ce n’est pas un simple satellite du bureau de Montréal, où évoluent 61 de nos collègues. Nous disposons ici d’experts dans tous les domaines, et nous pouvons répondre à tous les besoins en litige », confirme Me Blais.

Effectivement, Langlois se démarque dans la capitale québécoise en droit administratif, tout autant qu’en droit public, en droit des assurances, en litige commercial, en construction, en faillite et insolvabilité, en droit bancaire, en recours extraordinaires et en plaidoiries en appel. Des clients de marque de toutes sortes confient d’aussi importants dossiers à Langlois, qu’à des cabinets nationaux.

Une expertise remarquable en litige

Me Ariane-Sophie Blais adore sa pratique en litige, qui lui permet d’assouvir sa curiosité personnelle pour toutes sortes de domaines d’activités, ainsi que de relever de nombreux défis.

« Je collabore avec différentes entités publiques et parapubliques, mais aussi sur un large éventail de litiges civils et commerciaux d’envergure, explique-t-elle. Je suis régulièrement approchée dans le cadre de recours extraordinaires comme les injonctions et les ordonnances de type Anton Piller. »

Au cours de la dernière année seulement, Me Blais a en effet pu travailler sur de gros dossiers, certains en urgence et d’autres, de longue haleine. Par exemple, elle a remporté en Cour d’appel, après 10 ans de conflit et un procès de 50 jours, la cause impliquant la Compagnie d'arrimage de Québec et l'Administration portuaire de Québec, contre lesquelles un recours collectif avait été intenté sur la base d’allégations d’émission de contaminants sous forme de poussières.

« Mais je suis loin d’être la seule à piloter d’aussi gros mandats, indique l’avocate nommée Étoile de la relève 2024 par Benchmark Litigation Canada. Notre cabinet comprend notamment une des plus fortes équipes au Québec en droit des assurances, ainsi qu’en faillite et en insolvabilité. »

Une grande force d’attraction

Langlois n’aurait pas acquis son excellente réputation dans le domaine du litige sans la présence d’avocats de premier ordre. Véritable aimant à talents, elle attire des juristes aussi expérimentés que Me Audrey Gagnon, qui a quitté les rangs de Fasken pour celle de Langlois après 18 ans de pratique.

Mais le cabinet peut aussi se targuer d’accueillir, d’accompagner et de garder de jeunes avocats doués qui apprécient la profondeur de l’équipe, la qualité des dossiers et l’agilité avec laquelle ils peuvent les traiter.

« Je pense que mes jeunes collègues apprécient le fait que dès leur arrivée parmi nous, on leur laisse du temps de glace, ajoute Me Blais. Ils sont impliqués dans de gros dossiers, encouragés à plaider et à développer leur carrière, avec la possibilité de devenir associés à leur tour. »

Dernier point important aux yeux de l’avocate : la place des femmes, y compris à des positions de gestionnaires, est déterminante au sein du cabinet. « Elles constituent 41% du nombre des associés, à nos bureaux de Québec comme de Montréal, ce qui est encore rare », dit-elle.

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