À Laval, une adjointe juridique rêve de devenir avocate
Camille Dufétel
2023-02-09 08:30:00
Son rôle, dans ce cabinet spécialisé en droit immobilier, régie du logement, incorporations et vices cachés, est d’être le premier contact avec les clients, de s’assurer de cerner leurs besoins, de faire de la recherche juridique, d’être « le bras droit des avocats ».
L’adjointe juridique poursuit en parallèle, à temps plein, un programme de Techniques Juridiques au Collège CDI.
Elle a choisi de postuler chez Bessette Boudreau Avocats notamment car elle estime qu’il s’agit d’un cabinet « très moderne », axé sur les nouvelles technologies. Et qui développe des outils « pour nous aider à faire notre travail plus efficacement ».
Elle y a apprécié son accueil et estime qu’il s’agit déjà « d’une vraie petite famille ».
La professionnelle travaillait auparavant chez Desjardins à Repentigny comme conseillère aux finances personnelles. Cela faisait plus de trois ans qu’elle évoluait au sein du groupe financier coopératif, où elle avait débuté à la caisse, à 19 ans, et où elle s’est peu à peu formée.
Depuis toujours, Alexanne Lepage-Lavoie, qui a suivi le Cours sur les fonds d’investissement canadiens de l’Institut IFSE, sait qu’elle veut devenir avocate, « son petit rêve d’enfant ».
Une décision prise
D’où sa décision de poursuivre un baccalauréat en droit dès la fin de son programme en techniques juridiques, en 2024.
« Je suis encore jeune et j’ai encore le temps de le faire », estime-t-elle, du haut de ses 22 ans, alors qu’elle avait au départ été attirée par Desjardins qu’elle considère comme un « très bon employeur ».
« J’ai adoré mon expérience en tant que conseillère financière au niveau des fonds de placement, mais j’avais besoin de rejoindre mes bases », ajoute-t-elle.
Elle souhaitait au départ se spécialiser en droit international ou criminel, mais dit apprécier tout particulièrement le droit immobilier depuis ses débuts chez Bessette Boudreau Avocats.
Le fait de travailler dans un cabinet d’avocats l’aide beaucoup dans ses études actuelles, juge-t-elle.
« Ça permet d’être vraiment dedans, rien n’est comparable à ça, ajoute l’adjointe juridique, originaire de Mirabel. Je baigne dans le droit de 8 heures du matin à 10 heures le soir. »
Cette adepte de golf, de snowboard et de ''paddleboard'' en est certaine, cette expérience va lui « apporter beaucoup » pour son baccalauréat en droit.