Belle prise pour ROBIC
Gabriel Poirier
2021-04-12 08:30:00
Barreau 2007, agente de marques, elle se joint à l’équipe des technologies émergentes. Son expertise est d’ailleurs reconnue dans ce domaine de la pratique du droit.
Au bout du fil, la principale intéressée ne cache d’ailleurs pas sa joie. « Je suis très, très enthousiaste », explique-t-elle.
Elle y voit le match parfait. « Le fil conducteur de mon parcours professionnel et académique, c’est la propriété intellectuelle », détaille-t-elle.
« ROBIC correspond à mes intérêts et à mes valeurs parce que c’est vraiment un chef de file en propriété intellectuelle ».
Mais l’intérêt de Me Jonnaert pour le cabinet va plus loin. Elle a été attirée par la « dimension académique » de ROBIC, elle, qui est candidate au doctorat.
« Ils sont très présents en donnant différentes formations, différentes publications. Ça aussi ça rejoint mes intérêts ».
Il faut dire qu’elle se sent aussi soutenue par le cabinet. Elle est encouragée, notamment avec un horaire où elle concilie la pratique de droit, les charges de cours à l’Université de Montréal et la rédaction de sa thèse.
« Le bureau m’accompagne dans mes démarches, et m’encourage à poursuivre mon doctorat », assure-t-elle. Elle croit, en contrepartie, que ses recherches doctorales apportent de la « profondeur » à sa pratique.
De Delegatus à ROBIC
Embauchée par Delegatus en 2020, elle espère maintenant contribuer à la croissance de ROBIC.
« C’est le cabinet qui m’a contacté. Leur groupe de technologies émergentes est en plein essor, en pleine croissance. Il avait besoin de renfort dans ce secteur-là », complète-t-elle.
Face à un tel domaine, difficile de définir son nouveau quotidien professionnel. Avec une « variété impressionnante de dossiers », elle s’attend à toucher a pratiquement tout : différentes industries, différents types de clients sans oublier les projets applicatifs et les questions juridiques qu’ils soulèvent.
« C’est extrêmement varié de par la nature des mandats, mais aussi de la clientèle que le bureau dessert ».
Dans cinq ans…
Et où se voit-elle dans cinq ans ? Toujours chez ROBIC, mentionne-t-elle.
« J’espère pouvoir participer à la croissance du secteur des technologies émergentes, et je souhaite aussi pouvoir grandir au sein du cabinet », ajoute-t-elle.
« Je veux continuer d’être présente dans le milieu de la propriété intellectuelle, que ce soit au sein du milieu professionnel, via des conférences et applications, mais aussi au sein de la branche un peu plus académique ».
Me Caroline Jonnaert a travaillé dans plusieurs cabinets, dont LJT, pendant six ans, entre 2011 et 2017. Elle a aussi été conseillère juridique principale chez Stingray de 2017 à 2020.
Elle a terminé sa formation en droit à l’Université de Montréal en 2005. Après son barreau, elle a suivi plusieurs formations universitaires jusqu’à ses études de troisièmes cycles, débutées en 2017.
Sa thèse porte sur la propriété intellectuelle et le droit d’auteur. Me Jonnaert étudie, plus spécifiquement, l’encadrement, par droit d’auteur canadien, des créations générées par IA.