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Direction l’Estrie!

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éric Martel

2019-01-29 14:20:00

« Les grands cabinets ne m’ont jamais intéressée. Moi, je voulais obtenir un poste en région », déclare cette Barreau 2018.
Me Lydia Jacques rejoint le Centre communautaire juridique de l’Estrie.
Me Lydia Jacques rejoint le Centre communautaire juridique de l’Estrie.
Après y avoir complété son barreau en tant que stagiaire, Me Lydia Jacques rejoint le Centre communautaire juridique de l’Estrie de Thetford Mines.

Lors des six mois de stage qu’elle a passés au sein de l’organisation, l’ancienne de l’Université de Sherbrooke (UdeS) a découvert le droit de la famille, qu’elle affectionne particulièrement aujourd’hui.

« À la base, je voulais pratiquer du droit criminel, explique-t-elle à Droit-Inc. Finalement, j’ai réalisé que la clientèle ici m’intéressait beaucoup en protection de la jeunesse et en droit de la famille. »

La Barreau 2018, qui apprécie particulièrement le côté « plus humain » du droit de la famille n’écarte toutefois pas l’idée de pratiquer du droit criminel plus tard dans sa carrière.

Des aspirations différentes

C’est dans le cadre d’une activité clinique universitaire qu’elle découvre le Centre communautaire juridique. Au cours de celle-ci, elle remplit divers rôles, dont préposée à l’accueil. Elle réalise alors que les dossiers du Centre lui plaisent beaucoup.

« Les grands cabinets ne m’ont jamais intéressée. Moi, je voulais obtenir un poste en région », déclare la native de Thetford Mines.

L’avocate âgée de 24 ans explique que la plupart des étudiants de l’UdeS considèrent une carrière dans un cabinet ou au directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) bien avant l’aide juridique.

« Pour connaître la réalité de l’aide juridique, il faut faire une activité clinique ou un stage là-dedans, sinon, c’est difficile de comprendre en quoi consiste cette pratique », estime-t-elle.

Une toge et non une veste pare-balle

Bien avant de penser à son futur employeur, lorsqu’elle était au secondaire, Me Jacques hésitait entre deux futurs métiers : avocate ou policière.

« J’aimais le côté criminel de la police, mais je me suis rendu compte que j’appréciais davantage l’aspect théorique que l’on retrouve dans le droit. »

Aujourd’hui convaincue d'avoir trouvé sa voie, elle souhaite continuer à travailler dans le domaine de l’aide juridique jusqu’au moment de sa retraite.

« C’est un environnement de travail dans lequel je retrouve tout ce qu’il y a d’essentiel pour moi! », conclut-elle.
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