La défense puis la poursuite
Emeline Magnier
2015-03-31 08:30:00
La jeune femme a toujours eu un intérêt marqué pour le droit criminel, notamment pour « le côté humain » de la matière. « C'est pour ça que je suis allée en droit, dit-elle. À l'université, j'attendais les cours de droit criminel avec impatience .»
Diplômée de l'Université de Montréal, s'est donc tout naturellement qu'elle se tourne vers un bureau spécialisé pour effectuer son stage de formation professionnelle. Elle intègre alors le cabinet Morneau L’Écuyer La Leggia Rouleau et associés et y restera à l'issue de son prestation de serment en 2011.
Embauchée comme travailleuse autonome, Me Doré intervenait comme junior dans des dossiers du bureau et a développé aussi une « petite clientèle ». L'avocate représentait alors des clients poursuivis pour conduite avec facultés affaiblies, stupéfiants, vol et fraude, un peu partout dans la province.
C'est un besoin de changement qui l'a conduite à « changer de côté ». « Il y a une phase d'adaptation, mais j'aime ça ! », dit-elle. Responsable de l'autorisation des dossiers, de leur préparation et négociation avec les avocats de la défense, et des plaidoiries, elle s'occupe de gérer une moyenne de 40 affaires pénales par semaine.