La nouvelle voix des banques est avocat
Céline Gobert
2012-09-19 10:15:00
Il remplace ainsi Jacques Hébert, qui tire sa révérence après 36 ans de bons et loyaux services. Le futur retraité agira, quant à lui, comme conseiller de l’ABC jusqu’à la fin de l’année.
« Au cours de ces années, j’ai travaillé en étroite collaboration avec Jacques Hébert, explique Me Prud’homme, ce qui m’a permis de développer ma connaissance des relations gouvernementales. »
Des fonctions qui lui ont permis également d’analyser la législation, de rédiger des mémoires dans le cadre de consultations publiques ou d’effectuer des représentations à l’Assemblée Nationale.
En outre, son baccalauréat en administration des affaires, obtenu à l’UQÀM, a constitué, et constitue toujours, un réel atout pour lui: l’occasion de « bien comprendre l’environnement politique, économique et juridique » et de développer un bon « esprit analytique », dit-il.
Porte parole
Aujourd’hui, ce diplômé en droit civil (baccalauréat) de l’Université de Montréal, a bien conscience d’avoir une « responsabilité importante » entre ses mains.
« Mon objectif est d’être le porte-parole et la voix du secteur bancaire au Québec, explique-t-il.
Un secteur bancaire développé puisque l’on compte 45 000 employés au Québec, et 274 000 au Canada, indique le nouveau directeur de l’ABC.
Qui plus est, le Forum Économique Mondial vient de placer le Canada au premier rang mondial dans le champ : « stabilité », et ce pour la cinquième année.
Maintenir cette excellente : un beau défi pour cet ancien avocat en pratique privée, qui a notamment exercé au cabinet Langlois Kronström Desjardins.
« D’abord, je souhaite bâtir des relations avec les divers intervenants financiers tels les associations professionnelles ou chambres de commerce, explique-t-il. Ensuite, ce qui est important également, c’est d’expliquer l’industrie bancaire au public. »
Pour cela, il mise sur le site web de l’ABC, « qui contient beaucoup d’informations et qui est à la portée de tous », dit-il.
Mais aussi, sur un programme d’éducation financière vieux de dix ans, destiné aux jeunes élèves du secondaire, intitulé « votre argent », et dispensé sous forme de séminaire de 50 minutes.
« Le programme comporte trois volets, indique Me Prud’homme. Le premier concerne le budget, le second l’épargne, le troisième le placement. »
En mettant en lien les écoles et des banquiers volontaires, l’ABC répond aux questions des jeunes : comment dépenser ? Comment épargner ? Comment faire fructifier son argent ?
Hier, le nouveau directeur de l’ABC s’est envolé pour le Maroc.
« J’offre une primeur à Droit-Inc, dit-il, je pars pour le Maroc prononcer une adoption sur l’éducation financière ce jeudi. »