La pratique privée : trop « compétitif » ?
Céline Gobert
2012-10-16 08:30:00
Entre temps, Me Maughan a même passé un MBA en concentration en financement à l’Université Cornell aux États-Unis.
« Je souhaitais faire une transition, et réorienter ma carrière vers plus de droit des affaires », dit-il.
Plus tôt dans sa carrière, il a également exercé chez FMC en litige. Pourtant, il ne le cache pas, au fil du temps il a voulu diversifier sa pratique et travailler au sein d’un contentieux.
« Aujourd’hui, je fais tout, explique-t-il à Droit-Inc, une pratique générale en droit des affaires, du droit transactionnel, je suis impliqué dans des dossiers de litiges, de droit du travail, des assurances. »
Meilleur esprit d’équipe
Mais, surtout, il participe davantage aux décisions d’affaires de la compagnie. Une grande différence avec la pratique privée.
« En pratique privée, je donnais un avis au client. Maintenant, je suis le client! »
S’il avoue être toujours en bons termes avec le cabinet Norton Rose et n’avoir « aucun mauvais feeling » envers son ancien employeur, il ne regrette absolument pas son choix et ne pense jamais à revenir en arrière.
« La pratique privée c’est très compétitif. Il y a une compétition entre les avocats pour avoir des dossiers. Ici on travaille tous ensemble, il y a un esprit plus collégial, j’aime ce travail d’équipe. »