NOVAlex passe à la vitesse supérieure
Delphine Jung
2017-05-16 08:30:00
Pour chaque heure facturée à un client, une heure est offerte à un autre client en pro-bono, une start-up en démarrage par exemple, qui n’a pas forcément les moyens de s’offrir les services d’un avocat.
« J’ai été séduite par ce modèle d’affaires qui me plaît énormément. Si je suis venue, c’est parce que je suis emballée, c’est l’unique raison. Je trouve ça stimulant de travailler avec ces jeunes si allumés et compétents. Je suis même un peu jalouse de ne pas y avoir moi-même pensé », plaisante Me Zakaïb.
Comme elle, Daniel Bénay a été convaincu. « Ça fait plaisir de voir ces jeunes assortis d’une certaine profondeur. Sur le plan personnel, après avoir travaillé plus de 30 ans dans un gros cabinet, il était temps pour moi de relever de nouveaux défis et de participer à l’essor économique de nouvelles entreprises », dit celui qui a été associé chez McCarthy Tétrault de 1983 à 2017.
Tous les deux ont une appétence particulière pour le droit commercial et le milieu des affaires.
« Mon père était un homme d’affaires et je voulais être avocat depuis l’âge de mes 10 ans, c’était finalement assez naturel », détaille Me Bénay, Barreau 1977, détenteur d’un bac en droit de l’Université de Montréal (droit civil en 1976) et de l’Université d’Ottawa (common law, en 1980). Pour compléter sa formation, il a aussi fait des études supérieures en droit des affaires, toujours à Ottawa.
De son côté, Me Zakaïb, membre du Barreau depuis 1984 a entre autres un bac en droit de l’UQAM, une maîtrise de droit commercial de l’UdM ainsi qu’un MBA obtenu à l’ESG de l’UQAM. Allier business et droit est une démarche bien réfléchie pour elle : « J’ai toujours voulu aider les plus démunis et je voulais plus me diriger vers le droit des affaires parce que je me disais qu’il fallait soutenir la création d’entreprise qui offre de la richesse aux gens », dit-elle.
Après avoir été en pratique privée, Me Zakaïb a été 20 ans à la FTQ (vice-présidente aux affaires juridiques et présidente-directrice générale des Fonds régionaux de solidarité entre autres) jusqu’à devenir députée de la circonscription de Richelieu. Elle a été nommée ministre déléguée à la Politique industrielle et à la Banque de développement économique du Québec par Pauline Marois.
Les deux avocats vont partager leur expertise et faire du conseil stratégique auprès des entreprises clientes du cabinet NOVAlex.