Retour à la pratique privée
Emeline Magnier
2015-06-19 08:30:00
L'avocat n'a pas eu beaucoup de temps de répit entre son arrivée au cabinet et le départ de son ancien emploi. C'est le vendredi précédent qu'il a quitté l'Association des commissions scolaires anglophones qu'il avait intégré en 2013.
Il s'agit pour lui d'un retour à la pratique privée même s'il a débuté sa carrière en 2000 à l'interne au sein de l'Union des artistes en tant qu'avocat plaidant et conseiller juridique et stratégique auprès de la direction générale de l'organisme.
Me Séguin intervenait alors principalement en droit du divertissement et droit du travail et s'occupait des relations entre artistes et producteurs. C'est dans le cadre de cet emploi que l'avocat s'est « fait les dents » en relations du travail, indique-t-il à Droit-inc.
En 2006, il intègre le cabinet Gowlings pour se consacrer à ce champs de pratique et commence à exercer dans le domaine de l'éducation en agissant notamment comme porte parole dans le cadre de différentes tables de négociation. « Et je suis tombé en amour avec cette matière », lance-t-il.
Deux ans plus tard, il se joint à Lecorre & Associés où il représente alors des clients publics et parapublics ainsi que des commissions scolaires, dont l'Association des Commissions scolaires anglophones. « L'appel du client s'est fait sentir » , raconte Me Séguin pour expliquer son arrivée au sein de l'organisme.
Il était l'un des négociateurs sur l'ensemble des tables de négociations pour les conventions collectives nationales et conseillait la direction des ressources humaines des neufs Commissions scolaires anglophones.
Malgré tout, l'adrénaline de la pratique privée lui manquait et quand le cabinet Morency l'a contacté avec une offre « très séduisante », il a décidé de se lancer. « Nous avons eu plusieurs rencontres pour être sûrs de faire le bon choix et je me sens déjà à ma place.»
Me Séguin travaille actuellement au développement de sa clientèle. S'il a intégré son nouveau bureau comme collaborateur, il indique que la perspective de devenir un jour associé est pour lui une source de stimulation. « Il va falloir travailler fort et être performant pour l'atteindre », conclut-il.