Retour au bercail

Paul Collins avait quitté Stikeman Elliott pour prendre son affectation au Bureau de la concurrence à titre de sous-commissaire principal. Deux ans se sont écoulées depuis. Hier, il a réintégré son ancien poste au bureau de Toronto en tant que chef du groupe du droit de la concurrence et des investissements étrangers.

"Nous sommes très heureux d'accueillir à nouveau Paul chez Stikeman Elliott ; il a accompli un travail exceptionnel au Bureau de la concurrence, où il a contribué à d'importantes réalisations dans les domaines de la réglementation et des politiques d'intérêt public et joué un rôle clé dans l'examen d'opérations de grande envergure", a déclaré Pierre Raymond, président du conseil du cabinet.

Une absence profitable au cabinet, si l'on en croit le président du conseil du cabinet : "son séjour de deux ans au Bureau de la concurrence ajoutera un fleuron de plus à sa réputation de leader canadien en droit de la concurrence, qui n'est déjà plus à faire."

À la tête de la Direction générale des fusions du Bureau de la concurrence, l'avocat de Stikeman a participé à la mise au point des lignes directrices du Bureau suite aux révisions apportées à la Loi sur la concurrence en 2009.

"Même si j'ai grandement apprécié travailler avec mes collègues du Bureau à Gatineau et à Toronto, j'ai hâte de rentrer chez Stikeman Elliott. Les perspectives et l'expérience que j'ai acquises en intervenant sous un autre angle représentent un atout inestimable pour mon travail et un avantage de taille pour les clients que nous conseillons", a-t-il commenté au sujet de son passage au Bureau de la concurrence.

Pendant son affectation, c'est l'avocat-conseil Lawson Hunter du bureau d'Ottawa qui était aux commandes du groupe et a assuré l'interim.

"Nous sommes on ne peut plus heureux du retour de Paul. C'est une véritable étoile dans notre secteur et il est hautement estimé tant au Canada qu'à l'étranger", a-t-il assuré.

Le remplaçant provisoire de Me Collins, qui a lui-même déjà dirigé l'autorité de réglementation de la concurrence au Canada, continuera d'agir au sein du groupe qu'il a dirigé un temps.